Celle qui, à l’époque, était encore la toute jeune Gabrielle aurait été profondément marquée, dit-on, par une interprétation de Sarah Bernhardt dans « La Dame aux Camélias ». Quelques années après, devenue Coco Chanel, elle détournera la fleur piquée à la boutonnière des dandys pour l’intégrer dans ses propres créations, et en faire un élément fondamental de son style.
Un siècle plus tard, le camélia est toujours le symbole de la marque de luxe. Omniprésent dans ses défilés de mode ou sa joaillerie, on le retrouve aujourd’hui intégré dans la fabrication de certains de ses cosmétiques.
Le groupe aurait donc décidé de racheter un corps de ferme, ainsi qu’une vingtaine d’hectares de terres sur la commune de Gaujacq, afin de pouvoir y cultiver différentes espèces de sa fleur fétiche.
Pourquoi Gaujacq ? Parce que c’est ici que se trouvent la Caméleraie et le Plantarium (le jardin botanique) de Jean Thoby et son épouse. Dans son centre de recherches appliquées dédié à la conservation végétale, il étudie le comportement et le potentiel de développement des différentes espèces.
Et il se trouve que depuis vingt ans déjà, ce grand spécialiste des camélias -dont la collection remonte au XIXe siècle-, mène également des travaux de recherches autour de la culture de ces arbustes originaires d’Asie pour la célèbre marque.
Un travail de longue haleine qui lui a notamment permis de sauver, grâce à la culture Chanel, le camélia japonais Alba qui était menacé de disparition.
Un exploit de cet expert en la matière, que la prodigieuse créatrice aurait sûrement apprécié.
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