Un investissement alors évalué à 140 millions d’euros. Oui, il y a un an, on se disait que le projet ferait long feu. Genre vœu pieux, serpent de mer, et tutti quanti.
Nous fûmes mauvaises langues, ou mauvais esprits. Car un an après, à nouveau au moment des vœux, le discours est beaucoup plus affirmé, et concret. Gérard Trémège, président du conseil de surveillance de l’hôpital, est beaucoup plus enthousiaste : « Dix ans après le premier projet, voici que nous parvenons à un consensus ».
Et Pascal Capdepon, président de la CME ou Commission Médicale d’Etablissement d’en rajouter une couche : « Sur ce projet de site unique, nous arrivons dans la phase compétitive, nous avons défini la capacité, l’évolution des diverses disciplines, réfléchi à la place des consultations, des explorations. Virtuellement, le futur hôpital existe déjà. Maintenant, nous devons montrer la justesse du projet auprès du ministère », déclare-t-il.
Avec des recettes en hausse de 1.5 millions d’euros par rapport à 2016, le site unique est prometteur, qui regroupera autour d’un groupe hospitalier de territoire les établissements de Lourdes, Tarbes (regroupant la Gespe, l’Ayguerote et Vic-en-Bigorre), Bagnères, Astugue et Lannemezan.
On est loin de la création par lettre patente du roi Louis XIV, en 1703, de l’hôpital historique alors situé à l’Ayguerote ! Tant mieux pour les patients !
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire