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    La pression chinoise sur le vignoble

    Xijian Zhou et 80 grandes fortunes de l’Empire du Milieu fondent sur le Bordelais. Les châteaux et grands crus dans le viseur
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    La visite s’est voulue discrète, et pourtant un cortège de 80 Chinois dans le Bordelais, ça se repère. Renseignements pris, il ne s’agissait pas d’ouvriers saisonniers, mais de 80 des plus grosses fortunes de Chine.

    chinois-bordeaux-2Cette balade très particulière était conduite par Xijian Zhou, qui connaît bien les lieux pour être depuis juin à la tête du domaine de Courteillac, dans l’Entre-Deux-Mers.

    chinois-bordeaux-3Un milliardaire comme la Chine d’aujourd’hui sait en produire, qui pèse cinq milliards de dollars et est à la tête d’un empire (Daohe Group, 10.000 collaborateurs) dans les domaines de la santé, du cinéma, de l’aérien et même des événements sportifs. Et qui pense faire d’autres emplettes dans le Bordelais dans les temps qui viennent, tellement il adore le coin.

    chinois-bordeauxQuoique l’homme soit partageur ; c’est pourquoi il a fait venir à Bordeaux ces 80 personnes, des partenaires, investisseurs, distributeurs et même des amateurs, pour leur faire connaître le vin d’ici (qui vaut mieux que l’eau de là).

    Pour l’occasion, la directrice du domaine, qui répond au nom de Emma Xin Le Bail, a fait les choses en grand, avec spectacles de chevaliers à cheval, comme au Moyen-Age, avec à la baguette Eric Le Collen, des danses, des cocktails, un orchestre de chambre, de la joie, de la France qui sait vivre.

    chinois-bordeaux-7Et des dégustations, bien sûr, à Saint-Emilion ou à la toute nouvelle Cité du Vin, des repas à l’Hostellerie de Plaisance ou à la Corniche. Un faste voulu pour faire connaître à ses 80 partenaires le vin de Bordeaux et en particulier le sien, qui sera dénommé « La Croix Bossugan », dont 50.000 des 150.000 cols produits annuellement prendront l’an prochain la direction de Pékin, pour être vendus au prix de 30 euros la bouteille. Ce qui n’est pas donné quand même.

    bordeaux chinois 1La visite était donc fortement intéressée, d’ailleurs on ne devient pas milliardaire par hasard ; le vin de Zhou va se vendre comme des petits pains (rapprochement osé) et d’ici peu, de nouveaux investisseurs en provenance du Pays du sourire, ou de l’Empire du milieu, comme vous voulez, vont revenir fureter du côté de Bordeaux.

    En attendant leur arrivée, buvons un coup à leur santé ! Du Bossugan ou d’un autre !

    https://youtu.be/zndjz6C4_-Q

    https://youtu.be/U7Z8_N7lGT4

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