Menaces de mort, incendie de voiture, agressions physiques ou verbales... ces incivilités du quotidien se multiplient à l'encontre des maires. Mais avec leurs adjoints, ils disposent désormais d’une assurance permettant de rembourser les frais judiciaires engagés. Depuis sa création en 2012, 45 dossiers ont été ainsi ouverts. Dans les Pyrénées-Atlantiques, quatre maires et un élu ont été victimes d’agression verbale et/ou physique en 2021, et quatre autres cette année.
En 2021, face à la recrudescence des agressions, l'association des maires de France a décidé de collaborer avec le GIGN pour former les élus à gérer les situations conflictuelles. « Sur notre territoire, nous avons organisé 14 sessions de cette formation entre 2021 et 2022. Aujourd'hui, près de 152 élus ont appris les techniques de désamorçage de conflits utilisées par le GIGN, la police ou la gendarmerie. L'objectif est de leur inculquer les bons réflexes pour apaiser ces situations : écouter, communiquer et garder son calme sont autant d'éléments clés pour apaiser les tensions », souligne Inbar Zinck, directrice de l'association des maires des Pyrénées-Atlantiques (ADM64).
La même année, un observatoire des violences envers les élus a également été créé par l'AMF, après la mort de Jean-Mathieu Michel, maire de Signes, dans le Var, écrasé par un fourgon alors qu'il constatait un dépôt sauvage de gravats.
Noémie Besnard
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