Assemblée générale du Comité Départemental du Tourisme très studieuse à Salies-de-Béarn. D'où ont émergé quelques nouveautés significatives. Tout d'abord, un point de concordance et de ralliement : la façon des Français de pratiquer le tourisme a changé. Ils partent désormais moins longtemps, plus souvent et sur des séjours plus concentrés.
Côté ski, les chiffres sont tout schuss, avec une progression de 1,4% des journées de ski. Côté mer, le bilan est plus mitigé. Sur le département, les gîtes de France voient leur fréquentation augmenter de 4%, et l'hôtellerie se maintient, avec même un petit pourcent d'augmentation. En revanche, l'hôtellerie de plein air baisse de 2 points par rapport à 2012. Vous trouvez ces chiffres insignifiants ? Avec un milliard d'euros de revenus du tourisme pour le département, vous ne devriez pas. Et le Comité Départemental du Tourisme planche, planche très sérieusement sur tous les moyens d'augmenter ou conforter la fréquentation touristique dans le 64.
C'est d'ailleurs pour une communication particulièrement adaptée, et presque "personnalisée", qu'ils ont décidé de scinder leurs actions médias, qu'il s'agisse du Béarn ou du Pays basque. Car les deux entités ont chacune leurs besoins et leurs spécificités. Le Béarn doit séduire d'abord une clientèle de proximité, venue d'Aquitaine ou Midi-Pyrénées et s'imposer comme une "Terre d'émotions et d'épicuriens". Il y a encore du boulot pour faire grandir sa notoriété...
Le Pays basque n'a pas ce problème-là. L'objectif est de valoriser son art de vivre, notamment par des opérations promotionnelles sur Paris du 22 au 24 mai.
Après tout, les optimistes gageront que deux communications valent mieux qu'une. Et Pays basque ou Béarn, Béarn ou Pays basque, c'est le 64 tout entier qui a tout à y gagner.
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