Abonnez-vous
Publié le Mis à jour le
Créateurs et Passionnés

Betterise Health Tech poursuit son ascension

Installée entre Paris et Biarritz, la startup développe des applications dédiées au bien-être, mais aussi des outils numériques de suivi à distance des patients atteints de maladies chroniques…
BETTERISE 0
Les derniers mois ont été marqués par plusieurs bonnes nouvelles pour l’entreprise cofondée en 2013 par Paul-Louis Belletante, Christophe Brun et Michel Cymès. Après avoir conclu un partenariat avec le CHU de Bordeaux, la pépite a lancé de nouveaux outils.

Jeune entreprise du secteur des technologies du bien-être et de la santé, Betterise a été fondée il y a 7 ans par Paul-Louis Belletante (président), Christophe Brun (DG) et Michel Cymès, médiatique ORL bien connu des téléspectateurs, lequel s’était embarqué dans cette aventure avec son frère Franck, en charge des partenariats. Jusqu’à fin 2019, les deux frères détenaient 40% de la société, qui compte aujourd’hui une vingtaine d’employés (dont 10 sur Biarritz, où opère l’équipe de développement produit) pour un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. C’était un million de moins en 2017 : autant dire que Betterise porte plutôt bien son nom.

Ces récentes évolutions capitalistiques n’ont pas empêché l’entreprise de progresser tambour battant cette année. Car il faut dire que le climat sanitaire se prête particulièrement bien aux outils développés par Betterise Health Tech. On connaît la société pour ses applications « Betterise » (service dédié au bien-être), « Moi, bientôt maman » (suivi de grossesse), « Betterise diabète », « Betterise Healthbook » (carnet de santé numérique) et « Betterise Cardio » (suivi post-infarctus et artériopathie, monitoring patient et alerte).

Un beau partenariat avec le CHU de Bordeaux…

La société a fait plusieurs pas en avant dans le monde de la médecine pure et dure, avec le modèle de plateforme de suivi patient qu’elle a imaginé. Un modèle qui a séduit le CHU de Bordeaux : Betterise est l’une des 3 startups avec lesquelles l’établissement a signé un partenariat en début d’année. L’accord concerne « la mise en place de Theraflow, un service digital d'accompagnement thérapeutique et de télésuivi des patients atteints de maladies chroniques, notamment cardiovasculaires.

Ce service a été conçu avec la collaboration des équipes cliniques du service des maladies coronaire et vasculaire des professeurs Douard, Coste et Couffinhal », explique le CHU. L’outil intègrerait plus de 3.000 critères. Le CHU semble satisfait. Et pour l’entreprise, c’est une belle référence qui pourrait lui ouvrir tout un marché.

Il s’agit d’un type de service que l’entreprise peut aisément décliner dans plusieurs autres spécialités. Betterise a ainsi développé Oncolaxy, « dispositif médical de télésurveillance à domicile des patients atteints de cancer ». Les outils de Betterise disposent des certifications de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) et, depuis cette année, Iso 13485, reconnaissance de qualité et de sûreté. L’entreprise, dont l’équipe commerciale est basée à Paris, a franchi la barre des 500.000 accompagnements cette année.

Pour les dirigeants de Betterise, ces solutions peuvent être considérées comme l’équivalent de médicaments numériques en ce qu’elles permettent de sauver des vies via la détection rapide et à distance des complications chez un patient.

Et bien entendu, ce genre d’outil de suivi à distance fait gagner du temps aux médecins, argument de plus en plus crucial, en particulier par les temps qui courent… Les bénéfices touchent aussi le patient, qui se sent moins livré à lui-même. Betterise revendique d’ailleurs un taux de satisfaction des patients de 92%.

On notera qu’outre les établissements de soins, les outils développés par Betterise peuvent également être déployés avec profit par les laboratoires pharmaceutiques, les complémentaires santé et les entreprises. Un autre partenariat avait par exemple été conclu avec WeHealth, filiale e-santé du groupe Servier, dans le domaine du suivi de patients atteints de diabète de type 2.

Enfin, l’entreprise a aussi des perspectives de développement à l’international, puisque ses services sont disponibles en 14 langues…

Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi