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Ça sent bon le week-endTout un art de vivre au Capcazal de Pachiou

PresseLib’ vous propose régulièrement une sélection de bons plans mis en valeur sur le blog « Le Voyage aux Pyrénées ». Rendez-vous en Chalosse…
CAPCAZAL 0
Connaissez-vous le Capcazal ? C’est un type de maison apparu en Chalosse dans les Landes, il y a plus de 400 ans. Comme il n’en reste plus beaucoup, on peut s’offrir une nuit au Capcazal de Pachiou, une incroyable demeure choyée par son propriétaire François Dufourcet.

Elles ne sont plus très nombreuses les historiques capcazalières. Au Capcazal de Pachiou, le propriétaire veille scrupuleusement sur cette maison héritée de ses ancêtres. Mais alors pourquoi ces maisons sont-elles si singulières ?

Au capcazal, seul le soleil dicte sa loi…

La construction des maisons capcazalières remonte à la fin XVIe siècle. Leur apparition dans la société rurale de l’époque témoigne d’un enrichissement d’une partie de la communauté villageoise. On avait également coutume de dire que les capcazalières « ne relevaient que du soleil ». Autrement dit, en pleine époque féodale, les maîtres des lieux n’avaient à rendre de compte à personne. En effet, la plupart du temps, ils n’étaient pas nobles et pourtant leur possession étaient leur propriété pleine et entière. Les seigneurs n’y exerçaient aucune emprise.

À cela s’ajoute la possibilité que ces maisons aient été construites en lieu et place d’un habitat romain primitif. Cette forme de préséance participe à la légende des maisons capcazalières. Ainsi, leur statut singulier explique le sens du mot capcazal : cap, origine latine caput, littéralement la tête, signifie le premier ou le chef. Casa désigne une habitation.

Les attributs d’une maison noble…

Le capazal de Pachiou fut terminé en 1610. Plus tard, un édit de Louis XIV vint abolir les principautés et souverainetés. Ceci tira un trait sur les privilèges dont bénéficiaient les propriétaires. Mais en échange, ils furent reconnus nobles, ce qui leur valut le droit de posséder un pigeonnier. Immanquable encore aujourd’hui, il indiquait aux visiteurs de l’époque le statut social des maîtres des lieux.

Contrairement aux maisons communes, les granges, le chai, les étables et écuries sont situés dans des bâtiments autres que l’habitation des maîtres. Le capcazal de Pachiou a conservé les attributs de ces maisons. À savoir, les trottoirs en galets, les cheminées imposantes en pierres travaillées, les boiseries, les carrelages. Sans oublier une organisation de l’espace propice à la réception des invités.

François Dufourcet, la 12ème génération à vivre au capcazal…

François Dufourcet se fait un plaisir de vous guider dans sa maison de 20 pièces occupant 750 m2. Car à travers le mobilier et les décors, il s’emploie à représenter l’art de vivre dans un capcazal au XVIIIe siècle. C’est le cas avec cette cage à oiseaux exotiques d’époque, agencée dans la boiserie de l’entrée, conformément au désir de son aïeule Marianne de Pons. À gauche il y a le grand salon, avec son présentoir à vaisselle dissimulé dans une boiserie. À droite, l’ancienne cuisine et la cheminée d’époque Henry IV.

Historien de l’art, François Dufourcet conserve précieusement une foule d’objets et de tableaux de ses ancêtres. À commencer par une très riche bibliothèque. Il repeint lui-même aux couleurs de jadis les boiseries, retapisse les fauteuils dans les règles de l’art et chine volontiers meubles et objets divers. Il est la douzième génération à habiter les lieux.

Pour dîner ou déjeuner, vous pouvez compter dans le village de Mimbaste sur la Ferme auberge Bastebieille . On s’y est régalé avant de passer une nuit dans le plus grand calme au capcazal. Les petits déjeuners de François Dufourcet sont généreux. Le maître des lieux fait lui-même son pain. Il propose aussi de savoureuses confitures maison.

François Dufourcet qui ne manque pas d’humour vous narre avec passion l’histoire du pachiou et de son incroyable lignée.

Capcazal de Pachiou, 606 Route de Pachiou à Mimbaste

Tél. 05 58 55 30 54

Nuit et petit déjeuner (2 personnes) : 70 €

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