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Un aéroport très convoité et un choix capital

Contrairement à Toulouse, Pau-Uzein n’est pas à vendre mais se cherche un gestionnaire. Les gros seront sur les rangs. Y aura t-il des synergies avec Tarbes et/ou Biarritz ?
PAU-ORLY – Panne sèche, malgré les promesses

Le Syndicat mixte, propriétaire du site béarnais, a ouvert les candidatures pour le renouvellement de la délégation de gestion de l’aéroport, aujourd’hui assurée par la Chambre de commerce et d’industrie Pau-Béarn.

La CCI sera candidate à sa succession, avec probablement des partenaires. Les grands opérateurs su secteur devraient également se manifester. Derrière cette attribution, la logique voudrait que se profilent des synergies avec Tarbes et/ou Biarritz. Rien n’est moins sûr.

Ce qu’il faut savoir…

AEROPORT DE PAULes candidats ont jusqu’au 31 mars pour déposer leur dossier, et le nouveau délégataire prendra les choses en main le 1er janvier 2017. Ce sont les représentants des collectivités territoriales qui décideront, via le syndicat mixte propriétaire.

Cette décision est capitale à plusieurs titres. D’abord, parce que le développement de l’aéroport béarnais est un pièce maîtresse dans la construction de l’avenir de l’agglomération paloise et de tout le Béarn. Ensuite, parce qu’il semble de plus en plus indispensable que Pau, Tarbes et Biarritz trouvent des synergies, voire même des mutualisation. La complémentarité de leur positionnement et de leur clientèle de base est un atout fort face aux grosses machines que sont Bordeaux et Toulouse.

milanryanair5aeroportDans les années qui viennent, le transport aérien va poursuivre sa révolution, sous la pression notamment des compagnies low-cost, et les « petits » aéroports comme Pau, Biarritz et Tarbes devront largement évoluer pour saisir de nouvelles opportunités. Le rapprochement éventuel entre ces 3 entités est un véritable serpent de mer, et c’est bien dommage.

AEROPORT PAUS’il est encore trop tôt pour savoir qui sera candidat, on peut aisément imaginer que les principaux opérateurs du secteur seront sur les rangs, dont le canadien SNC Lavalin (qui gère Tarbes), mais aussi Vinci, Véolia, Egis, Kéolis…

On peut aussi imaginer des alliances entre certains groupes et avec la CCI pour emporter le marché. A noter que Biarritz est géré par le syndicat mixte.

Affaire à suivre de près…

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