Constituée en 2008 à Strasbourg, elle regroupe les fédérations de producteurs de Belgique, Bulgarie, Espagne, Hongrie et de France. Son objectif consiste à défendre ce métier et à instaurer entre les membres un échange continu d’expériences et de savoir-faire, tout en gardant les spécificités de chacun.
Elle a à cet effet édicté une charte, témoignant de leur volonté de défendre leur produit, qui est qu’on le veuille ou pas un symbole du patrimoine gastronomique et culturel mondial.
Il y est en particulier précisé que ces pays producteurs s’engagent à défendre le procédé d’engraissement par gavage ; ce geste, s’il est pratiqué par des professionnels et dans des conditions encadrées, n’entraînant pas de désagrément aux animaux. Et aussi de défendre leurs produits dans le monde entier, en particulier auprès des instances européennes et internationales.
Voilà désormais Christophe Barrailh installé à la tête de cette instance, succédant à Alain Labarthe, en place depuis 2012. Agé de quarante-cinq ans, le nouvel élu a désormais en charge la supervision de la filière foie gras, qui a représenté l’an dernier environ 21.000 tonnes (19.000 de canard, 2.000 d’oie), généré plus de 50.000 emplois directs dans l’Union européenne, avec un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros.
Quoique sa tache la plus urgente sera certainement de lutter contre les lobbies pro-palmipèdes. Il est rodé à l’exercice, puisqu’à l’initiative du programme volontaire Palmi G Confiance, garantissant les bonnes pratiques des éleveurs. Tout comme il a contribué à créer une remise en place de la filière, après les crises de ces deux dernières années, en mettant en œuvre de nouvelles règles de biosécurité afin de sécuriser les élevages.
Son élection, fin novembre, comme président est donc un bon choix, madame, monsieur.
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