Il y avait Izarbel, à Bidart, la Technocité, à Bayonne, bienvenue aujourd’hui aux landes de Juzan, complétant la « Technopole Côte basque Adour », dédiée à l’éco construction et à l’aménagement durable, c’est-à-dire un « générateur d’activités ».
Un projet chiffré à 4 millions d’euros, qui devrait voir le jour dès mars prochain.
Ce qu’il faut savoir…
Faut-il appeler le site pépinière ou générateur d’activités ? En fait, on parle de la même chose : permettre au créateur d’une start up d’y trouver des bureaux, des ateliers dotés d’équipements de pointe, des salles de réunion.
Une sorte de campus à l’américaine, sur lequel se croisent depuis des années 2.500 étudiants, professeurs, chercheurs ou ingénieurs répartis entre le lycée Cantau, la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment, ou le centre de ressources technologiques Nobatek et les laboratoires de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA).
C’est une vingtaine d’entreprises qui devraient s’implanter sur le site, à l’activité compatible qui vont d’ici peu transformer l’image d’Anglet pour en faire un pôle d’excellence.
Naturellement une telle ambition a un coût : en l’occurrence 4 millions d’euros, dont l’essentiel (2,3) est apporté par l’Agglomération Côte basque Adour (Acba), le Conseil départemental mettant dans la corbeille 700.000 euros, le Conseil régional 400.000 euros et le fonds européen Feder les 600.000 manquants.
Dans neuf mois, ce sera l’inauguration et l’occasion de constater si les espoirs des promoteurs seront récompensés ; ils le méritent, car c’est un projet qui mise sur l’intelligence. Au moins, quand on parie sur elle, n’est-on jamais déçu.
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