Ce lipide dérivé du cholestérol est une molécule antitumorale naturelle. En plus d’agir sur les cellules tumorales, il libère des exosomes (petites vésicules) dans tout l’organisme, stimulant tout le système immunitaire.
Le centre toulousain est déjà en phase pré-clinique, et vise une utilisation prochaine de la DDA dans certaines thérapies contre les cancers du sein et de la thyroïde, contre la leucémie… Cette molécule devrait ainsi compléter les possibilités d’immunothérapies. Les résultats obtenus sur ce plan sont déjà remarquables, y compris avec des cancers très agressifs.
Parallèlement, les chercheurs ont identifié que le cholestérol est impliqué dans les processus de vieillissement. Des travaux ont révélé de nouveaux biomarqueurs pertinents des dérégulations métaboliques liées au vieillissement et « mettent en évidence des cibles prometteuses pour le développement d’agents anti-âge et préventifs des maladies liées au vieillissement. Cela ouvre des perspectives de nouvelles stratégies destinées à retarder le vieillissement et prévenir maladies qui lui sont associées telles que le cancer et les maladies neurodégénératives ». Sacré cholestérol !
Le Centre de recherches en cancérologie de Toulouse, installé au cœur de l’Oncopole, regroupe 18 équipes et 4000 membres, avec une approche intégrée entre la recherche, les soins et l’enseignement, dans une logique transversale et multidisciplinaire.
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