Dès janvier, la Région va étendre la gratuité des trains régionaux liO aux 12-18 ans (en plus des 18-26 ans). En plus, elle donnera un accès gratuit aux cars régionaux liO à tous les abonnés au transport scolaire et elle l’étendra aux 12-26 ans en 2024.
L’Occitanie et la Sncf ont donc signé un partenariat inédit, actant leur ambition commune de faire de l’Occitanie une vitrine des mobilités douces, au service de toutes et tous.
Des trains régionaux plus nombreux, plus confortables, plus accessibles, plus sûrs, plus ponctuels encore, tout en restant « les moins chers de France », a précisé Jean-Pierre Farandou, le président directeur général de la Sncf.
Au travers de cet accord inédit, baptisé « Ambition commune » le groupe ferroviaire met l’ensemble de ses moyens au service de tous les territoires de l’Occitanie, en synergie avec la stratégie de la Région, seule de France à s’être engagée avec l’opérateur national sur une durée de dix ans, jusqu’à 2032.
Le premier objectif visé est de porter la fréquentation des trains régionaux à 100.000 voyageurs par jour, contre 80.000 actuellement. L’Occitanie est la région française où la progression de fréquentation est la plus forte (près de 30% depuis 2019), grâce notamment à sa politique tarifaire ciblant tous les publics.
Pour y parvenir, la Sncf promet « une mobilité de l’excellence » : gestion du parc matériel optimisée, davantage de synergies avec les autres transporteurs, offre métropolitaine renforcée à Toulouse et Montpellier, accessibilité des bâtiments et quais poursuivie, doublement du fret… « Le bon service au bon endroit au bon moment », résume l’opérateur
L’Occitanie fait du rail un moteur de l’emploi local
Tout en renforçant son potentiel industriel, la Sncf s’engage à intensifier sa contribution au développement économique de l’Occitanie, là encore en lien avec les priorités de la Région. La décarbonation et l’innovation figurent ainsi en bonne place, son objectif étant de réduire d’ici 2032 de 40% les émissions de CO2 de ses matériels roulants. SNCF est déjà aux côtés de la Région sur ses trois grands projets de décarbonation de matériels, dont le train à hydrogène entre Montréjeau et Luchon.
Le recours aux entreprises régionales sera également accru. Il représente aujourd’hui 24.000 emplois directs ou indirects. Pour la 1ère fois en France, un compteur d’activité sera mis en place pour suivre le nombre d’entreprises qui travaillent avec la Sncf et le nombre d’emplois créés.
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