Il n’y a pas que Jeanneau et Beneteau qui construisent en France des bateaux. Ainsi, au port de Larros à Gujan Mestras, se trouve un chantier naval, Dubourdieu, qui vient de rompre les codes en lançant avec la maison Courrèges un bateau luxueux, le « White Ocean » qui devrait se faire remarquer dans les marinas et sur l’eau.
Ce qu’il faut savoir…
C’est en 1800 qu’un charpentier du nom de Louis Dubourdieu, spécialisé alors dans les « tilloles », des bateaux de pêche à rames, crée sur le bassin d’Arcachon son chantier naval.
Un siècle plus tard, l’entreprise s’est spécialisée dans les « pinasses », dont le nom viendrait du pin utilisé pour leur assemblage. La technique s’affine, les nouvelles générations de bateaux, les « Classic Express » utilisent désormais du bois stratifié.
En 2000, après six générations de Dubourdieu, il n’y a plus de successeur. C’est alors que Béatrice et Emmanuel Martin, 65 ans eux deux, s’emparent du gouvernail et relèvent le défi, en utilisant les outils les plus sophistiqués : les mains.
Et ça fonctionne. 3.000 embarcations sont sorties du chantier du Gujan Mestras, dont la dernière création, un Picnic Sport « White Ocean », styled by Courrèges. Un bateau d’exception, à l’identité unique, aux lignes se voulant pures et élancées. Tout en bois acajou et teck, il est griffé Courrèges qui est désormais bien plus qu’une marque de prêt-à-porter.
On retrouve à bord tout le code design de la marque : transparence, blancs, effets miroir, des tables en plexiglas sur piètements en inox poli miroir ou du Kerrock blanc sur le tableau de bord et le mobilier.
Les selleries des bains de soleil sont logotypées Courrèges, tout comme les draps de bain, les sacs de plage et même les uniformes d’équipage. Le tout imaginé par le designer de la marque paloise, Julien Gaubert.
4.000 heures de travail ont été nécessaires à la production de ces bateaux rares, si rares mêmes qu’ils n’ont été produits qu’à cinq exemplaires et pas un de plus. Si le cœur vous en dit, et que votre portefeuille est replet, il vous en coûtera à l’achat entre 560.000 et 680.000 euros, suivant les options.
Mais que ne ferait-on pas pour s’offrir du Courrèges ?
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire