Après une tournée en Amérique du Nord, cette période lui a permis de retrouver Fakir, son fidèle Arabo-frison âgé de onze ans, et de mieux faire connaissance avec Oscar, un Appaloosa croisé Comtois, qu’elle a sauvé d’un destin funeste.
« Ça a été l’occasion de remettre Fakir au travail, qu’il connait déjà très bien. Pour Oscar, le contact avec l’humain était très anxiogène au départ. Le fait d’être en résidence et d’avoir des animations l’ont amené à se familiariser progressivement avec le public. Et maintenant, c’est un petit ange, mais un véritable pot de colle ! » s’en amuse Anouck.
Si les mois de confinement se sont transformés en vacances au pré, bien méritées pour ses compagnons, la cavalière voltigeuse - formée à l’Equestrian Art University de Benjamin Aillaud -, en a profité pour concrétiser un projet avec Raoul, guide au haras.
Le Festival Equestria ayant dû être annulé en raison de la crise sanitaire, c’est donc elle qui tient les rênes tous les week-ends cet été, afin que le public retrouve toute la magie et la poésie qui lient en pleine harmonie cavalier et monture.
« Ce sont de petits spectacles d’une demi-heure environ, au cours desquels interviennent mes amies tarbaises, cavalières, danseuses… Nous y présentons plusieurs disciplines de l’art équestre, comme le travail en liberté, la voltige cosaque, la poste hongroise, le dressage, de façon ludique et plaisante pour les chevaux. Il ne faut pas que ce soit perçu, par eux, comme un temps de travail ; la priorité, c’est que tout le monde passe un bon moment. »
Une guinguette a été aménagée pour un goûter champêtre à l’ombre des grands arbres, avant une belle balade à travers le parc, ou une visite à l’exposition de peintures de Bruno Schmeltz à la Maison du cheval. Des structures gonflables ont été également installées pour prolonger le plaisir des enfants.
A la fin de l’été, lorsque les spectacles seront terminés, Anouck devrait partir quelques mois dans une écurie au Canada. « Mais pas trop longtemps, pour ne pas me séparer de mes chevaux ; je les aime trop ! » confie celle qui, depuis l’âge de trois ans, leur voue une véritable passion...
Spectacles gratuits à 16 heures et 18 heures, les samedis et dimanches, jusqu’au 23 août. Pas de réservation nécessaire.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire