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Le Gers se révolte toujours autour de la RN 21

L’aménagement de la liaison entre Limoges, Auch et Lourdes est en panne avec de pesantes conséquences. Un Collectif vient de se créer du côté de Mirande
RN 21 3
Le projet de transformation de la Route Nationale 21 en 2 fois deux voies n’avance pas. En attendant, les accidents se multiplient et le Gers souffre de plus en plus de l’enclavement routier, synonyme de non développement économique.

C’est à la mairie de Mirande que s’est créé un collectif d’élus riverains de la RN21 sur son tracé de Villecomtal sur Arros à Pavie. Etre informés des travaux, des calendriers, des enveloppes budgétaires pour l’aménagement, et réorganiser le SAMU pour couvrir le territoire, voilà leur exigence. Pour que la vie gagne !

Rien à voir avec le Collectif Métissé qui vous fait danser dans les soirées ! Ce collectif-là compte faire danser les autorités. C’est en ce mois de janvier, à Mirande, que conseillers départementaux et maires riverains de la sempiternelle RN21, sur son tracé de Villecomtal sur Arros à Pavie, se sont formés en collectif pour se pencher sur la sécurisation du tronçon hautement accidentogène.

Dès leur création, ils ont adressé une motion à Madame la Préfète, demandant réunion et concertation avec la DIRSO ou Direction Régionale des Routes du Sud-Ouest. Cela en vue de déterminer les points noirs de la Nationale qui méritent des aménagements urgents, ou de prévoir des voies de dépassement. Vrai que, se toper un camion sur ce tronçon, signifie souvent bouchon, agacement, souhait de dépasser, impossibilité de le faire et au final, prise de risque ! Si cela se cumule avec un jour de marché à Auch, bonjour le jeudi noir !

Le déclencheur émotionnel au collectif fut certainement l’accident d’une interne en médecine de 26 ans, décédée sur ce tronçon, le 28 décembre dernier. Où le revêtement glissant a ajouté aux conditions funestes. Réponse de l’Etat ? Une basique limitation de vitesse à 70km/h. Trop peu !

Du coup, le collectif impose et pallie les absences de vraies mesures, exigeant des réunions périodiques sur l’avancement des travaux, connaître leur programmation, le calendrier et les enveloppes budgétaires. Ils ont également sollicité l’ARS pour une réorganisation urgente du SAMU, histoire de couvrir efficacement le territoire.

Pour que cela change, pour que la vie prévale !

 

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