Malgré une conjoncture toute en incertitudes et sans visibilité, le modèle Crédit Agricole a démontré, une fois encore, sa pertinence en augmentant sa capacité à soutenir les principaux acteurs du territoire et en leur permettant de mieux préparer l’avenir. « Créer ici, ensemble, le territoire de demain » est son nouveau slogan.
« Les assemblées annuelles des caisses locales, qui viennent de se terminer, sont autant de temps majeurs pour prendre le pouls de nos 436.000 sociétaires et des 900 administrateurs locaux, et surtout pour mesurer notre utilité dans chaque ville et village » se réjouit Marc Didier. C’est le cœur du réacteur de Pyrénées Gascogne qui se nourrit de « la capacité de collecter ici, pour accompagner ici ».
La force du Crédit Agricole vient de cette organisation mutualiste d’hyper proximité, mais aussi de l’organisation du groupe, à l’envers de celle des autres. « Pyrénées Gascogne est une banque de plein exercice, autonome et indépendante, comme les 38 autres caisses. Toutes les décisions se prennent ici, et ne remontent pas au niveau régional ou national » précise Paul Carite. « C’est ce qui nous distingue et qui autorise une grande réactivité grâce à notre connaissance des clients et des problématiques locales. Quant au groupe, il est à notre disposition et apporte toute la puissance de la 9e banque mondiale ».
39.000 projets accompagnés…
Le Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne reste largement le premier financeur du territoire, fort de 42,7% de parts de marché. Avec ses 595.000 clients, il capte 42,9% des entreprises, 37% des professionnels et 39% des particuliers. Malgré la conjoncture, il affiche une hausse de 5% du produit net bancaire à 395 millions d’euros, et de son résultat net à 96 millions.
« Ces résultats sont dus à la fois à une très bonne dynamique commerciale et à une efficace maîtrise des coûts. Il faut savoir que la moitié du résultat total est généré ici, l’autre moitié venant des dividendes du groupe dont nous sommes actionnaires. Cela permet de redistribuer plus de richesse ici » insiste Paul Carite.
La tendance positive de la banque coopérative, au niveau du marché et de la collecte, a permis d’octroyer 2 milliards d’euros de financements en 2024 pour accompagner le développement de 39.000 projets.
A noter aussi que Pyrénées Gascogne s’est imposé comme le premier bancassureur du territoire avec plus de 465.000 contrats.
Climat, santé, agri-agro…
« La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est intégrée dans nos activités et dans celles avec nos clients » se félicite le président, Marc Didier. « Nous nous sommes donné trois domaines prioritaires d’intervention : le climat et ce qu’il faut mettre en œuvre pour préserver la planète ; les enjeux agri-agro et les transitions indispensables ; la santé, au niveau de l’accès aux soins et du bien vieillir ».
Pour faciliter l’accès aux soins, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a décidé d’investir dans la création de 25 pôles de santé, en collaboration avec le promoteur Aedifim ; des sites qui ont vocation à rassembler des professionnels au plus près des habitants. Autre axe : le développement de la téléconsultation, avec un partenaire spécialisé.
Sur le plan des énergies renouvelables, Pyrénées Gascogne est la seule caisse régionale positionnée au niveau de la production, à travers des centrales photovoltaïques ou hydroélectriques. Elle a commencé à se lancer dans la géothermie, avec la société Arverne. C’est une énergie inépuisable qui est partout sous nos pieds. « Il nous reste à trouver la bonne formule de transformation du modèle, pour développer son exploitation. Notre ambition est d’équiper tous nos sites et d’amener cette énergie à nos clients comme pour le photovoltaïque » insiste Paul Carite qui préside la filiale nationale Crédit Agricole Transitions & Energies.
Bien entendu, l’agriculture et l’agroalimentaire reste « le cœur battant de notre entreprise. Aujourd’hui, nous accompagnons toutes les agricultures de notre territoire, engagées dans une transition majeure de leur secteur. Plus que jamais, l’enjeu d’une alimentation saine et durable, est essentiel tant pour les agriculteurs que pour les consommateurs » complète Marc Didier.
« Notre banque est nativement RSE. Nos 2.100 collaborateurs sont impliqués et nous avons nommés un Capitaine de transitions pour chacun des trois domaines prioritaires. Ils ont la mission de faire exprimer des idées, des réflexions, d’amener à des remises en cause… » se réjouit Marc Didier. L’entreprise a le souci d’améliorer en permanence les conditions de travail des salariés et de prendre des initiatives innovantes. Ainsi, 400 vélos avec assistance électrique ont été mis à disposition, pour inciter à utiliser ce mode de locomotion lors d’un minimum de trajets domicile-travail, et pour contribuer à faire évoluer les choses.
La pertinence de ce modèle de banque universelle de proximité fait largement ses preuves au fil des périodes de crises et d’incertitudes qui s’enchaînent depuis le covid. La force de ce positionnement est parfaitement illustrée par la vitalité du réseau des 136 agences, réparties sur l’ensemble des 3 départements, quand les autres banques ont tendance à réduire ce type de présence sur le terrain. « Nous multiplions nos relations avec les clients par tous les canaux, mais en privilégiant toujours l’humain. Cela, notamment grâce à notre réseau d’agences que nous faisons évoluer pour que les clients y trouvent les compétences dont ils ont besoin » conclut Paul Carite.
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