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1500 COUPS DE POUCEUne maison de disques landaise pour développer la musique digitale

Depuis Hossegor, BinarySound regroupe aujourd’hui 9 membres. De simple association, elle est devenue un véritable label, avec comme objectifs de faire émerger des talents et d'apporter un autre regard sur la Musique Assistée par Ordinateur (MAO).
Le logo Binary Sound projeté sur un mur lors d'un concert.Photo : Pierre-Alex Barcoïsbide.
Principalement dans les Landes, la maison de disques souhaite continuer son développement national, voire même international. Pour ce faire, ils sont à la recherche de passionnés...
Photo : Pierre-Alex Barcoïsbide.

En 2023, BinarySound fête ses 10 ans. Une aventure commencée en Décembre 2013 sous l'impulsion d'Antoine Servary. « J'ai découvert la musique techno dans un hangar lors d'une soirée », commence celui qui jusqu'alors jouait régulièrement de la guitare. « J'ai adoré cette ambiance, et avec des amis nous avons voulu apporter cette atmosphère chez nous, à Hossegor ».

Au départ, la maison de disques était plutôt une structure organisatrice de soirées. L'objectif était donc d'apporter la Musique Assistée par Ordinateur (MAO) sur la côte basco-landaise. Mais petit à petit, la structure a pris de l’ampleur, et s'est diversifiée. « Aujourd’hui c'est un label à part entière. Nous avons commencé par éditer des vinyles, puis nous avons ajouté le digital ». Deux formes de distribution, la première pour privilégier les artistes connus et reconnus, car très coûteuse, la seconde pour permettre de mettre en avant plus d'artistes.

« Nous fonctionnons au feeling, nous n'avons pas véritablement de critères. Il faut simplement que ça nous touche, et que ça plaise à tous les membres de BinarySound », poursuit Antoine Servary. Aujourd’hui, les neuf membres de la maison de disques publient également leurs musiques grâce à leur plateforme. « En tout, nous sommes une trentaine d'artistes réunis sous la bannière BinarySound ».

Bien que leur projet prenne de l'ampleur, tous les membres de la maison de disques ne vivent pas de ça. « Nous avons tous un métier en parallèle. C'est bien comme ça, cela nous permet de nous stimuler intellectuellement, de ne pas être uniquement dans une boucle à absolument devoir faire du chiffre. Nos métiers nous permettent d'avoir une source de revenus stable ». Car l'ensemble de l'argent généré par le travail de ces passionnés est directement réinjecté dans leurs projets : achat de matériel, développement de la maison de disques, etc.

Pour fêter dignement ses 10 ans, BinarySound profite d'ailleurs de ces fonds pour organiser une vaste tournée qui a débuté en septembre, et qui se terminera en décembre. « Nous allons nous produire dans les Landes, naturellement, mais aussi à Bordeaux et Paris, car nous sommes répartis entre ces villes pour nos métiers personnels. Nous allons aussi partir à l'étranger, faire quelques dates partout en Europe ! », se réjouit Antoine Servary.

Une dimension internationale que la maison de disques aimerait continuer à développer ensuite, pour permettre aux artistes qu'elle produit de gagner en visibilité. « Nous avons également organisé un festival fin août à Seignosse avec Audiodise ; le Wax Festival ». Un autre moyen de donner de la visibilité aux artistes qui manient la MAO, et pour démocratiser cette forme de musique, notamment dans les Landes.

COUP DE POUCE

Mais pour mener à bien tous ces objectifs, BinarySound souhaiterait trouver quelques bras supplémentaires. « Notre graphiste est souvent débordé, donc nous aimerions pouvoir trouver quelqu'un qui puisse l'épauler. Nous aimerions également trouver quelqu'un qui aime la photo et la vidéo pour pouvoir immortaliser nos événements. Pour la logistique aussi nous aurions besoin de gens pour nous aider au montage et démontage des scènes. De manière générale, nous aurions besoin de bénévoles ! ». Alors si vous avez la fibre musicale, et que la MAO raisonne en vous, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

Plus d'informations sur la page Facebook

Photo : Pierre-Alex Barcoïsbide.

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