Si on vous dit Marc Armspach, cela ne vous évoquera rien. Mais les fans de BD (bandes dessinées) auront vite fait de vous dévoiler qu’il s’agit du dessinateur Marko.
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Et si l’on vous parle de lui aujourd’hui, c’est qu’il est originaire d’Ustaritz, ce que l’on sait moins.
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Portrait d’un homme discret, à la basquitude affichée…
Le dessin, Marko l’a dans le sang et dans les doigts ; d’ailleurs à vingt ans, il bosse déjà au Studio Ellipse sur la série animée Babar. Mais travailler sur un personnage imposé freine sa créativité, aussi monte-t-il son premier atelier et produit deux BD en euskara, « Orregea » et « Pedro Mari ».
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En 2001, en compagnie d’Olier, il signe le premier tome de « L’Agence Barbare » qui obtiendra par la suite le prix des jeunes auteurs au salon d’Arles. Une première récompense avant une seconde, le prix Méditerranée du festival d’Ajaccio pour « Gartxot ».
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Huit ans plus tard, c’est la consécration, avec le premier tome des Godillots, narrant les aventures d’une escouade sur le Front, durant la Première guerre mondiale. Les spécialistes ne se trompent pas en lui décernant le prix du meilleur album au salon de Bédécines.
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Suivront les deux tomes de Béka, la narration dessinée d’un tour du monde, pour une collection lancée par Dargaud avec le magazine Géo.
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Marko ne se contente pas de dessiner. Il joue aussi de la guitare, du luth, lit Stephen King, Tolkien, apprécie les mélodies des anglais Manfred Mann (qui s’appelaient à l’origine, en 1962… les Blues Brothers), de Dick Annegarn et de Mike Oldfield, qu’il est allé applaudir en concert à Anoeta.
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Et si vous voulez le rencontrer, mettez vos Pataugas et allez par les sentiers de la Pierre-Saint-Martin, du Jaizkibel ou du col d’Amezketa. Car après le pénombre de son studio, Marko n’aime rien d’autre que marcher à l’air pur de ses montagnes. Basques, bien sûr.
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Informations sur le blog de Marko
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