Il est de plus en plus probable que le projet de repousser les élections territoriales en décembre 2015 soit retoqué par le Conseil constitutionnel. Pour une raison aussi simple qu’évidente, cela reviendrait à prolonger de près de 2 ans le mandat de 6 ans donné par le peuple aux conseillers généraux et régionaux.
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Dans ce cas, le scrutin pourrait se dérouler dès le mois de mars prochain, ce qui explique le soudain branle-bas de combat des partis politiques. Mais cette accélération du calendrier amènerait les futurs candidats à naviguer à vue dans l’épais brouillard des différents projets de réformes.
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Si l’on connaît les modifications du scrutin pour les Départements (cantons regroupés et élection d’un couple), on a strictement aucune idée de l’avenir des Conseils généraux. Le gouvernement a annoncé leur disparition, mais il vient de concéder (en coulisses) aux Radicaux de gauche le maintien de quelques départements ruraux. Certains vont être fermés, d'autre pas... Vous comprenez ?
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Et que dire du mandat des nouveaux élus dont la mission principale sera de mettre la clé sous la porte ? A l'heure où il faut faire de sérieuses économies. Est-ce bien raisonnable ?
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Pour les Régionales, malgré les apparences, ce n’est pas beaucoup plus clair. La réforme (qui devra être bouclée avant le scrutin) engendre des levers de boucliers de tous les côtés. Des parlementaires et des conseillers régionaux, de droite et de gauche, prennent des initiatives pour détricoter la carte présentée par le président de la République (ci-dessous), déjà modifiée par le premier ministre.
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L’exemple du Grand Sud-Ouest est caractéristique de ce climat de révoltes multiples et contradictoires. Ainsi, une majorité de parlementaires des Pyrénées-Atlantiques semble décidée à mobiliser les autres élus et à lancer une pétition. Objectif : demander le divorce avec l’Aquitaine, qui se tourne vers le Nord, et le rattachement à la fusion entre Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon.
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Pour couronner le tout, personne ne sait quel sera le périmètre des compétences des Régions, puisqu’elles seront fortement dépendantes de l’existence (ou pas) de Départements.
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Alors en mars prochain, on fait quoi ?.
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PresseLib’
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