Le stade de Nantes, le centre aquatique d’Angers, et plus près de nous le gymnase d’Aureilhan, l’auvent de l’échangeur autoroutier de Biriatou, l’accueil du lycée Curie de Tarbes ou encore la fameuse coupole du Pic du Midi… font partie de ses références.
La quarantaine de salariés de la société, établie sur la zone Pyrène Aéropôle de l’aéroport Tarbes-Lourdes, a déjà bien souvent fait la preuve de son savoir-faire, qui va de la fabrication de charpentes métalliques à la couverture et au bardage en passant par les travaux de mécanosoudure ou les ouvrages spéciaux, tels la passerelle de la gare d’Agen et les rampes circulaires du parking du magasin Leclerc de Nîmes.
Plus récemment, Nestadour a participé au chantier du beau bassin olympique Laurent Vidal de Sète (photo de Une), qui a été inauguré en décembre dernier. Créée au début des années 70, la société réalise aujourd’hui une dizaine de millions d’euros de chiffre d’affaires. On se souvient que déjà logée sur la zone Pyrène Aéropôle (du côté de Lanne), elle avait déménagé un poil plus loin, sur Louey, il y a une dizaine d’années, et ce pour gagner de la place.
Une demande qui commence à repartir…
[caption id="attachment_121805" align="alignleft" width="300"] Auvent de l’échangeur autoroutier de Biriatou[/caption]
Nestadour est l’une des 17 entités de la holding du groupe aquitain DL, qui compte 660 salariés opérant dans 5 métiers, comme la menuiserie aluminium (Labastère), la construction bois (Lamécol) ou l’étanchéité (CDS). Un groupe de 160 millions d’euros de chiffre d’affaires qui rayonne de Nantes à Toulon en passant par Bayonne et Montpellier. Ce groupe DL dispose de 8 ateliers de construction métallique, soit plus de 50.000 m2 de surface dédiée.
La filiale DL Aquitaine, par exemple, a participé à de beaux projets comme la médiathèque de Mont-de-Marsan ou les arènes de Gamarde. Il y a deux ans, cette filiale a fait parler d’elle en décrochant un marché peu commun : la tour de contrôle de l’aéroport de Douchanbé, au Tadjikistan, inaugurée l’été dernier et offerte par la France « en remerciement des facilités offertes à nos forces armées de 2001 à 2013, lors de notre engagement en Afghanistan ».
[caption id="attachment_121806" align="alignright" width="300"] Stade de Nantes[/caption]
Pour en revenir à nos Hautes-Pyrénées, Nestadour, comme beaucoup d’entreprises, a fermé ses portes dès le 17 mars, mais elle a repris le travail le 14 avril dernier pour livrer certains chantiers en temps et en heure. Cette reprise a concerné les 3 quarts des salariés. Les personnels vulnérables ou devant garder leurs enfants ont été préservés. Seuls ceux de l’atelier travaillent sur le site, sans trop de risques de contacts physiques (le site s’étend sur plus de 8.000 m2), bien que tout le monde soit équipé de masques, de gants et de visières, avec des points d’eau et du gel à proximité.
Bureau d’études et service commercial sont en télétravail. Les parties communes comme la cantine et les vestiaires sont fermés pour le moment, mais le personnel s’est visiblement adapté aux circonstances.
En ce début de mois de mai, l’entreprise explique qu’elle enregistre de nouvelles commandes. Elle a bon espoir que la situation se rétablisse avec la reprise des chantiers. C’est évidemment tout le mal qu’on lui souhaite, ainsi qu’à ses salariés.
Informations sur le site internet – cliquez ici
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