Nathalie Pizzinato, Emma Mogharrabi et Mohamed Guennani se sont vu remettre une somme de 1000 euros chacun pour faciliter la réalisation de leurs projets. « Cette prime a vocation à aider les jeunes entrepreneurs dans leur projet. L’envie d’entreprendre est largement répandue dans les quartiers, mais créer son propre emploi en devenant entrepreneur représente une réelle opportunité et un véritable défi », explique l'association organisatrice de l'opération.
Nathalie Pizzinato s'est lancée à 50 ans dans sa passion : le toilettage canin. Alors qu'elle était aux ressources humaines dans une compagnie d'assurances, elle a sauté sur l'opportunité de racheter une boutique, située avenue Pablo-Neruda. En tout, 12.000 euros ont été investis dans son projet, dont la moitié a été couvert par des aides. En effet, reconnue comme travailleuse handicapée, elle a bénéficié d'un soutien de 5.000 euros de l'Agefiph, en plus des 1.000 de l'Opération ouvre-boîte.
Emma Mogharrabi s'est, elle, lancée à 24 ans dans la création d'un restaurant de spécialités iraniennes. Originaire de ce pays du Moyen-Orient, elle souhaite dans un premier temps proposer ses services à domicile, au quartier Saragosse, avant de potentiellement pouvoir ouvrir une boutique. L'opération ouvre-boîte lui permettra d'amortir les achats de matériel nécessaire à lancer son activité.
Mohamed Guennani, 32 ans, a créé en juin dernier son entreprise de frigoriste. Il s'occupe de la réparation et de l'entretien de systèmes de climatisation et de réfrigérateurs professionnels. Habitant d'Ousse-des-Bois, l'argent obtenu grâce à l'opération ouvre-boîte l’aidera à développer son activité. Il a l'objectif d'embaucher du personnel et d’acquérir un local.
« Depuis 15 ans, France Active Nouvelle-Aquitaine accompagne et finance des personnes en difficulté qui souhaitent créer leur entreprise, et donc leur emploi. Elle propose des dispositifs financiers spécifiques pour favoriser l’entrepreneuriat dans les quartiers ».
Avec l'organisation de cette opération, l’enjeu est aussi d’initier des envies d’entreprendre et de valoriser les créateurs, habitant dans les quartiers prioritaires des villes. « Depuis le début, six prix de 1.000 euros ont été décernés, notamment à un projet de carrosserie mobile, un salon de thé, une praticienne bien-être, un snack, etc... »
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