« La pâtisserie est un puits sans fond, et les consommateurs cherchent en permanence des nouveautés pour varier les plaisirs » souligne Cédric Clouzeau, P.D.G. de La Patelière depuis 2014. « Nous sommes en permanence en train d’optimiser ou de créer tel ou tel atelier pour lancer un nouveau produit. Notre dynamique est relativement importante à ce sujet, puisque nous en mettons entre cinq et douze sur le marché tous les ans. » Avis donc aux plus réfractaires : rendez-vous, vous êtes cernés.
Avec quatre cents références proposées, dont trois cents disponibles en grandes surfaces (les autres étant destinées aux professionnels), l’entreprise part du principe que la nature est capable de procurer tout ce dont nos desserts ont besoin pour susciter des « Oh ! » et des « Waouh ! ». À partir de là, elle se charge de trouver les solutions optimales pour des produits beaucoup plus sains, ne comprenant ni conservateur, colorant, additif ou arôme artificiel.
Nous proposons du bio depuis 1995, on peut dire qu’il fait partie de notre ADN.
« Nous sourçons au maximum autour de nous, sauf pour la vanille, le chocolat et les amandes, les incontournables en matière de pâtisserie, que nous sommes obligés d’importer. Nous proposons du bio depuis 1995, on peut dire qu’il fait partie de notre ADN. Avec la modification du comportement des consommateurs depuis cinq ou six ans, il représente aujourd’hui près de 40% de notre chiffre d’affaires, alors qu’il ne dépassait pas les 10% auparavant ».
Et les confinements successifs des deux dernières années ont amené les Français à redécouvrir le plaisir du “fait maison”, en plus de l’engouement suscité par les émissions de télévision sur le sujet. Qui sera le prochain grand pâtissier ? Ben vous, forcément !
Brownies, moelleux, fondants, cookies, muffins, entremets, flans, crèmes… Ne manque plus qu’à rajouter beurre, lait et œufs pour embaumer la maison, avant de s’amuser avec un peu de glaçage coloré – pigments d’origine végétale ou minérale – par-ci, un peu de perles argentées par-là… Oh et puis tiens, un peu plus de coulis de mangue tant qu’on y est. C’est qui la reine du Pop cake, le roi de la Panacotta ?
Pas étonnant que la croissance de l’entreprise, créée en 1978, ait nécessité d’embaucher du personnel, passé de cinquante à quatre-vingts employés depuis l’arrivée de Cédric Clouzeau, et de pousser un peu les murs avec la construction d’un nouveau site 0 carbone de 3 600 m² en fin d’année 2020.
Au fait, en parlant de croissance, ce serait pas bientôt l’heure du goûter ? Alors voyons, ceux qui votent pour un moelleux saveur citron, levez la main !...
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