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MINUTE POLITIQUEÉpisode 3, Tour d’horizon des piscines dans les Hautes-Pyrénées

Direction les piscines de Tarbes, Séméac et Lourdes en compagnie de Catherine Lombard, directrice du service des Sports à la mairie de Tarbes, pour en savoir plus sur les mesures appliquées dans le cadre du plan sobriété énergétique.
Les deux piscines de Tarbes ainsi que celle de Séméac et celle de Lourdes sont gérées par la communauté d’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées. Ici aussi, difficile de concilier activités sportives et réduction significative de la facture d’énergie.

« Nous avons commencé par baisser d’un degré la température de l’eau et de l’air. Durant les vacances de Noël, nous allons fermer les quatre piscines de l’agglo TLP. Celle de Paul Boyrie est déjà concernée, puisqu’elle fait l’objet de travaux » souligne Catherine Lombard, responsable du service des sports à la mairie de Tarbes.

Cette “trêve” de Noël, qui s’appliquera aux autres installations sportives de la ville, devrait ainsi permettre d’établir un relevé de la consommation, afin de réfléchir à ce qui peut être envisagé - et comment le mettre en place - par la suite.

« Nous attendons de voir comment la facture va évoluer, mais on sait déjà que si l’on ne fait rien, on va tripler, voire plus, son montant. Et nous savons aussi que même avec des efforts, nous n’arriverons pas à compenser le coût de cette hausse de l’énergie ».

D’autres pistes pour adoucir la facture sont également envisagées, comme faire fonctionner une pompe sur deux à Boyrie, et réduire l’amplitude horaire à 22 heures, ou même 21, au lieu des 23 heures jusqu’ici.

« À la rentrée de janvier, nous rouvrirons trois piscines sur quatre : Boyrie et Tournesol à Tarbes, ainsi que celle de Lourdes. Celle de Séméac restera fermée ; nous en profiterons pour faire quelques travaux supplémentaires avant la remise en eau du bassin et en chauffe ».

Ces efforts ne se limitent pas à la seule pratique de la natation, puisque les autres sports sont également concernés. Les rencontres de foot par exemple sont plutôt programmées l’après-midi ou en tout début de soirée. Dans les gymnases, qui ferment à 21 heures, certains clubs participent d’eux-mêmes en n’utilisant pas les vestiaires et les douches. D’autres essaient de mutualiser les créneaux en rassemblant deux sections. Ceux qui souhaitent conserver des créneaux plus tardifs seront sollicités pour participer au coût du fonctionnement.

« Nous demandons aux fédérations de jouer le jeu tout en essayant de les sensibiliser, pour pouvoir nous organiser avec les clubs. Mais nous ne sommes pas maîtres de la programmation des matchs. Nous referons un point d’ici quelque temps, car nous sommes dans l’instant T, sans aucun recul par rapport aux économies que l’on peut faire. Et ça, c’est aussi une difficulté pour nous adapter ».

La bonne nouvelle, c’est que le CaminAdour en a terminé avec les travaux, et redevient praticable pour quelques foulées salutaires entre deux agapes.

Marielle Fourcade

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