Partout, le constat est le même et oblige à des mesures drastiques. Mais pour d’autres, il est hors de question de fermer et au contraire, on rivalise d’imagination et d’innovation. Voire de transformation et investissements. Petit tour rapide à Orthez, Pau et Mourenx donc pour sauter dans le grand bain. Ou pas.
À Orthez, le maire a décidé la fermeture totale de la piscine de janvier à avril puis de novembre à décembre (afin d’économiser 130.000 euros d’électricité), entre autres mesures, pour réduire une facture énergétique qui va plus que doubler (de 550.000 euros en temps normal, elle passera sûrement à 1.5 millions).
À Pau, le budget global de la piscine de Péguilhan et le Stade Nautique dépasse les 3,2 millions d’euros. Mais loin de fermer ses infrastructures, les équipes de la mairie préfèrent jouer la carte de l’investissement : un programme d’investissement de près de 450.000 euros est déjà engagé. Il porte notamment sur le traitement de l’air, de l’eau, et la modulation des débits réglementaires de filtration des pompes. Ces travaux d’investissement permettent d’envisager une réduction de près d’un tiers des consommations des deux piscines.
Pour Mourenx, il n’est pas encore question de fermer la piscine municipale (la température des bassins a tout de même été baissée) qui réalise d’ailleurs des offres spéciales pour fêter Noël comme il se doit. À chacun sa manière de gérer la crise…
Noémie Besnard
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