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    Edito

    Raz-de marée départemental et régional ?
    PL LOGO CARRÉ

    Les partis politiques se sont mis en marche pour préparer les prochaines élections départementales qui sont finalement programmées en mars prochain, dans à peine 5 mois. Si l’on se fie aux prévisions des experts, le scrutin s’annonce très difficile pour la gauche d’autant plus qu’elle dirige actuellement une grande majorité des Conseils généraux.

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    C’est le cas particulièrement sur le bassin de l’Adour, où elle est à la tête des 4 départements : les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, les Hautes-Pyrénées et le Gers. En toute logique, la droite est donnée favorite par les spécialistes sur le 64, qui avait basculé à gauche pour la première fois lors du dernier scrutin. Plus surprenant, c’est le cas aussi sur le 32 et même sur le 40, deux fiefs historiques des socialistes et de leurs alliés. Seul le 65 pourrait échapper à ce raz-de-marée annoncé.

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    Bien entendu, rien n’est joué. Mais la tendance est là dans la foulée des dernières Municipales. Même si le caractère local du scrutin peut atténuer l’impopularité du président de la République et du gouvernement, le fait qu’il se déroule, pour la première fois, sur l’ensemble des cantons (au lieu d’un renouvellement par moitié) pèsera pout lui donner valeur d’un test national.

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    La réforme territoriale aura inévitablement un impact fort sur le résultat, puisque le gouvernement veut supprimer les Conseils généraux. On va ainsi élire des femmes et des hommes qui auront pour mission de liquider leur propre institution. Bizarre.

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    Un autre élément pourrait jouer en défaveur de la gauche, et de la traditionnelle prime au sortant (majoritairement de gauche) : la fusion des cantons dont le nombre a été divisé par 2. Certains élus actuels ne pourront pas se représenter et, dans les cantons ruraux, les électeurs n’auront plus les mêmes repères.

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    Les mois qui viennent s’annoncent chauds avec chez les uns une fébrilité bien compréhensible et chez les autres des appétits nouveaux. Et déjà se profileront les élections régionales de décembre 2015. Là aussi le raz-de-marée est annoncé, certains affirmant même que la gauche ne pourrait garder que la région Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon. Cependant d’ici 14 mois, il peut se passer bien des choses que les experts peuvent difficilement prendre en compte.

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