C’est donc la ville de Soorts-Hossegor qui accueille cette année cet évènement essentiel pour prendre en compte la réalité de l’érosion du littoral landais. Selon l’Observatoire
de la côte de Nouvelle-Aquitaine, 1,7 m de recul de trait de côte est enregistré en moyenne chaque année dans le département.
Vous pouvez donc assistez à cette soirée-débat, jeudi 11 septembre à 18h30 à la salle polyvalente du Trinquet à Soorts. Elle est organisée comme un temps d’information et d’échange et sera notamment illustrée par le projet concret de la canalisation de transfert de sable créée en 2024 entre le lac et l’océan de Soorts-Hossegor. La première mise en service de l’ouvrage est prévue à l’automne 2025.
Pierre Froustey, président de la communauté de communes MACS, et Christophe
Vignaud, maire de Soorts-Hossegor ouvriront la soirée. Louis Galdos, maire de Capbreton, accompagné de Jean-Luc Achard, adjoint au maire de Capbreton et élu référent au littoral présenteront, en suivant, la Stratégie locale de gestion de la bande côtière (SLGBC).
Il est prévu une démonstration de l’application à Soorts-Hossegor des besoins en rechargement de sable sur des zones identifiées par Didier Rihouey, directeur des solutions maritime du groupe EGIS spécialisé dans le conseil, l’ingénierie de construction et l’exploitation. Puis, une explication du principe de la canalisation de transfert de sable installée à Soorts-Hossegor et son exploitation technique seront présentées par Beñat Ibarrola du bureau d’études Ingeau.
20.529 logements menacés sur les côtes landaise et basque d’ici 2100
D’après le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), la menace est lourde et mériterait une prise en compte beaucoup plus significative pour anticiper.
Selon le dernier rapport du Cerema, 52 logements seraient menacés en 2050 au Pays Basque et 13.133 en 2100 ; dans les Landes, on passerait de 42 en 2050 à 7.396 en 2100.
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La SLGBC en bref…
La Stratégie locale de gestion de la bande côtière a été co-construite avec le GIP Littoral et l’Observatoire de la côte Nouvelle-Aquitaine (OCNA) suivant un cadre régional et national.
Elle mobilise un programme d’actions prévisionnel étalé sur 5 ans (2023-2027) évalué à 12,6 millions d’euros HT. La démarche a été élaborée avec le soutien financier de l’Europe, de l’État, de la Région Nouvelle-Aquitaine et du Département des Landes.
Structuré en 8 axes, ce programme d’actions et de prévention de l’érosion s’articule autour de la connaissance de l’aléa, de la communication et la culture du risque, du suivi de l’évolution du littoral, de la gestion de crise, de la préservation de la dune, du rechargement sédimentaire des plages ou encore de l’entretien des ouvrages de protection.
La stratégie locale et commune repose sur 3 grands objectifs : limiter les reculs du trait de côte avec la poursuite d’actions de lutte active souple (rechargement de plage, préservation de la dune) ; entretenir les ouvrages de défense sur les secteurs les plus urbains sans artificialiser davantage ; réduire autant que possible la vulnérabilité d’enjeux (équipements publics, biens d’habitations) présents le long de la frange littorale (relocalisation, repli stratégique).
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