Il y a, d'un côté les chiffres. Pas tous mauvais. Et notamment si l'on rappelle que 350 entreprises se sont créées dans le Gers en 2013. Sans oublier du chiffre d'affaires de tous les secteurs confondus, qui augmente de 0,4%. Un joli score comparé à certains départements.
Les fers de lance du Gers sont l'agroalimentaire, et notamment le bio, ainsi que l'aéronautique. Eux enregistrent une croissance non négligeable sur les mois passés. Sans oublier le haut-débit qui débarque sur tout le territoire gersois, et permet à de nombreuses initiatives de se délocaliser en terre auscitaine ou autre.
Mais, il reste le souci principal du département : la nécessité de se désenclaver.
Une obligation encore rappelée par le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Michel Doligé et ses 72 printemps, qui s'inquiète devant le projet de 2x2 voies entre Auch et Toulouse et une perspective de finalisation toujours trop lointaine (fin 2016 ?).
Le désenclavement est plus qu'important, il est fondamental. Car tous les chiffres ne sont pas bons. On peut notamment parler des 17% de chute de chiffre d'affaires dans le BTP. Les atouts du Gers ne pourront s'exprimer que désenclavés, virtuellement par l'Internet ou physiquement par le réseau routier.
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