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L’apprentissage en pointe dans le Gers

A l’Ecole des métiers de Pavie, le Centre de formation des apprentis affiche une belle forme. De quoi relever le défi de développer fortement les cursus en alternance…
EDM PAVIE 0
Ils étaient six cent soixante-treize au 31 décembre 2019, ils sont déjà près de six cent quatre-vingt à avoir poussé les portes du CFA de Pavie depuis le début de l’année, pour tenter de décrocher leurs diplômes.

Un chiffre en augmentation qui ravit Sandrine Bayle, la directrice, en ces temps plutôt moroses. « L’intégration de ces jeunes, jusqu’à 29 ans, se fait tout au long de l’année. Nous leur proposons plus de cinquante diplômes, parmi une trentaine de métiers. Dans le Gers, beaucoup d’entreprises ont recours à l’apprentissage, et malgré les contraintes sanitaires, la demande est bien là ».

Sur le podium des formations les plus sollicitées, tant côté apprentis que professionnels, la filière maintenance en matériel agricole et travaux publics occupe la première marche. Avec un parcours allant du CAP au BTS, elle attire de nombreux élèves venus du département, mais aussi d’autres régions comme l’Aquitaine, la Corse et même la région parisienne.

Le secteur de la vente et du commerce fonctionne aussi très bien, tout comme celui de l’automobile, que ce soit dans le domaine de la réparation ou de la carrosserie. La pénurie de main-d’œuvre génère une demande conséquente de la part des chefs d’entreprises, qui cherchent à régler leur problématique de recrutement.

La surprise vient cette année de la restauration, pourtant lourdement affectée par les mesures sanitaires mises en place dès le mois de mars dernier. « Alors que nous étions inquiets au moment de la reprise de ce secteur, dont les demandes étaient déjà en baisse les dernières années, nous nous sommes retrouvés avec de nombreux candidats, notamment en cuisine. Un phénomène assez paradoxal, peut-être lié au besoin de sortir et de se retrouver dans des lieux pleins de vie après la première période de confinement » souligne Sandrine Bayle.

Et le bâtiment, dans tout ça ?... « C’est un secteur atypique en apprentissage, car la demande ne se “réveille” qu’après l’été. Et là, elle est au rendez-vous, le redémarrage est même assez important ».

Si les aides de l’État aux entreprises (5 000 € pour un apprenti mineur, et 8 000 € pour un majeur) ont sans doute été un coup de pouce supplémentaire pour embaucher ces jeunes plus que jamais déterminés dans leurs choix professionnels, la conjoncture générale, plutôt incertaine, n’altère en rien la confiance et la bonne santé du CFA du Gers.

Informations sur le site internet, cliquez ici

 

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