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Publié le Mis à jour le

Une pépite à Nogaro : l’École de la performance

Quasi sans concurrence en France, elle dispense des formations dans les sports mécaniques. On y vient de tout le pays, depuis sa création en 1999 par Thierry Fornerod…
ECOLE PERFORMANCE 1
Située face à l’hôtel-restaurant Solenca, l’École de la performance accueille depuis la rentrée 53 stagiaires pour des formations longues.

Le Journal du Gers a revisité l’établissement avec Elise Ladevèze, chargée de communication, et Guillaume Pantaine, coordinateur des formations.

Notons d’abord que le milieu professionnel des sports mécaniques est vaste et en pleine prospérité, tant au niveau français qu’aux niveaux européen et mondial. Il comprend de nombreux métiers d’avenir, dont les techniques progressent sans cesse, que ce soit chez les grands constructeurs français, les nombreux petits constructeurs.

Sans oublier la multitude de teams qui assurent le suivi et le développement des voitures, des motos, des camions de compétition, des bateaux et même des avions. Les ingénieurs et les techniciens passionnés de mécanique peuvent ainsi trouver un métier en rapport avec leur passion.

Principales formations de l’École…

Le but de l’Ecole de la performance est de faire découvrir les différents métiers des sports mécaniques et de donner les capacités nécessaires pour intégrer un team ou une structure liée à la compétition mécanique.

Pour ce faire, l’école dispense deux formations longues. D’abord, Performance Engineering qui s’adresse à des ingénieurs (ou bac+5 master scientifique) et à des bac+4 avec 3 années d’expérience ; cette session dure 4 mois (900 heures), plus 700 heures en entreprise pour un coûte de 13.950 euros. Les étudiants, ayant des niveaux hétérogènes, travaillent souvent par groupes en fonction des niveaux.

Deuxième formation, Préparateur et développeur auto/moto de véhicule de compétition. Elle s’adresse à des techniciens et dure 4,5 mois (1.000 heures), plus 600 heures en entreprise pour un coût de 11.950 euros.

Chaque stagiaire reçoit une tenue de l’établissement : noire pour les « auto », rouge pour les « moto ». Les résultats sont suivis et évalués ; les stagiaires ne repartent pas tous diplôme en poche. Outre la formation technique, les stagiaires apprennent aussi les ficelles pour s’intégrer dans une structure de compétition.

À ces formations s’ajoutent de nombreuses formations thématiques qui permettent de venir développer et/ou d’approfondir ses connaissances dans un domaine précis : turbo et suralimentation, suspension, gestion électronique moto, comprendre et pratiquer le calage, fondamentaux de l’injection, préparation culasse théorique et pratique, etc.

Les stagiaires sont testés à la rentrée. Leurs formateurs ne sont pas des professeurs, mais des professionnels, au nombre d’une vingtaine - qui exercent leur spécialité dans une entreprise. À l’exception de Guillaume Pantaine, ancien étudiant de l’école. À sa sortie, il a eu, lui aussi, un parcours en entreprise, puis il a intégré l’École, cette fois-ci comme formateur, depuis bientôt 4 ans.

L’Ecole de la performance comprend principalement : un amphithéâtre et deux salles de cours, un atelier auto et un atelier moto (avec box et ponts élévateurs, tables de travail…), un atelier moteur, une salle d’usinage, une salle de soudage, des magasins de pièces et de matières premières, etc.

L’accès privilégié au circuit de Nogaro, ainsi que la possibilité d’effectuer certains essais sur l’aérodrome tout proche sont des atouts de poids pour l’école.

Informations sur le site internet, cliquez ici

Article réalisé en collaboration avec le Journal du Gers et Roland Houdaille

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