Abonnez-vous
Publié le

Vers une filière de l’herboristerie et des plantes médicinales

Le Gers est en première ligne avec de nombreuses entreprises leaders dans ce secteur. Elles pourraient être boostées grâce à un label « métier d’avenir »…
MESSEGUE
Marre d’importer les plantes qui nous soignent, alors que nos régions disposent de tout le fonds naturel pour développer la phytothérapie, l’aromathérapie, et l’usage général des plantes médicinales. La mission créée au Sénat nous fait revenir à notre vraie nature ?

Une mission parlementaire du Sénat réfléchit donc à une filière de l’herboristerie et des plantes médicinales comme métier d’avenir. Une très bonne nouvelle pour le Gers et le Pays des Portes de Gascogne qui se distinguent au niveau de la phytothérapie, de l’aromathérapie ou encore des compléments alimentaires.

L’un des objectifs est de favoriser la relocalisation de la production des matières premières. L’enjeu est majeur puisque 90% des plantes, dont ont besoin les entreprises françaises, est importé de l’étranger.

L’aloe vera, l’aneth, le bouleau, le céleri, la bourdaine, l’eucalyptus, le fenouil, la girofle, l’hamamélis, la mélisse, le millepertuis, le pissenlit, l’ortie, voici quelques plantes reconnues médicinales qui ne sont qu’un ridicule échantillon des 250 fameuses pour nous vouloir du bien.

Autrefois, celles et ceux qui les manipulaient finissaient sur un bûcher, accusés de sorcellerie. De l’eau (et du sang) a coulé sous les ponts de l’histoire, et aujourd’hui, le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales pourrait bien être reconnu comme filière et métier d’avenir.

La preuve ? Cette mission d’information du Sénat créée le mercredi 18 avril 2018, présidée par Corinne Imbert (Républicains – Charente-Maritime). « Développement de l’herboristerie et des plantes médicinales, des filières et métiers d’avenir » en intitulé exact, la mission d’information a été créée à l’initiative du groupe RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen). Les premières conclusions seront publiées en septembre.

Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi