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Coup de cœurMon sang pour les autres : mobilisation !

L’Etablissement Français du sang (EFS) a besoin de renforcer sérieusement ses stocks en attirant de nouveaux donneurs. Et pourquoi pas vous…
Après ce vendredi 15 mars à Bayonne, rendez-vous le samedi 16 mars à Pau et le mardi 19 mars à Mont-de-Marsan. Les groupes A- et O+ sont les plus demandés.

Ce vendredi, l’EFS organisait pour la seconde fois une collecte de sang au sein de la clinique Belharra de Bayonne. Il voulait ainsi rapprocher les donneurs de ceux qui en ont besoin pour favoriser le partage et rappeler l’importance de donner son sang régulièrement. Car, au-delà des appels d’urgence liés à des situations exceptionnelles, les besoins des malades sont constants.

Samedi, la collecte se déroulera à l’Hippodrome de Pau, de 10 à 16 heures. Des animations gratuites sont prévues afin d’instaurer un climat festif, avec notamment : des musiciens, une silhouettiste (vous pourrez repartir avec votre portrait en ombre), un espace enfant, une maquilleuse ainsi qu’un atelier de fabrication d’animaux avec des ballons de baudruche.

Dans les Landes, la prochaine collecte est programmée à Mont-de-Marsan au Stade Guy Boniface, le mardi 19 mars de 15h à 19h.

Attirer de nouveaux donneurs…

« Il faut passer le cap de l’appréhension. Car après, on a un sentiment de fierté et d’utilité. On est tellement content d’avoir fait un don de soi pour une autre personne », assure le Dr Sylvie Vallat, responsable des prélèvements du site de Pau.

« Notre objectif est d’augmenter le nombre de nouveaux donneurs. L’opération Mon sang pour les autres est une bonne occasion de faire le premier pas, car l’ambiance est plus chaleureuse, plus animée que lors des collectes classiques. C’est un geste important qui ne prend pas beaucoup de temps. Si vous donnez deux fois par an, c’est déjà formidable. Venir en groupe aide aussi, c’est un moment festif et utile ». L’EFS Nouvelle-Aquitaine a besoin de 850 à 1.000 dons du sang chaque jour. « Nos réserves sont en baisse actuellement, mais nous manquons surtout de A- et O+ », ajoute le docteur Sylvie Vallat.

Pas besoin d’être à jeun…

Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas être à jeun pour réaliser un don de sang. Au contraire, il est conseillé de manger et boire juste avant pour éviter les malaises. Pour les premiers dons, il est aussi conseillé de venir avec une pièce d’identité.

Pour donner, il suffit d’être âgé de 18 à 70 ans et de peser au moins 50 kilos. La personne peut donner son sang, avec ou sans rendez-vous, jusqu’à 4 fois par ans (pour les femmes) à 6 fois par an (pour les hommes) en respectant un intervalle de deux mois.

Un accueil administratif est prévu pour connaître le nom, le prénom, l’adresse et la date de naissance de la personne. On lui donne un questionnaire à remplir concernant sa santé et son quotidien. Un entretien avec un médecin ou une infirmière est réalisé pour vérifier l’aptitude au don et « valider » la bonne santé de la personne.

Le prélèvement sanguin, qui dure 10 minutes généralement, est fait par des médecins de l’EFS. Une zone de collation permet aux donneurs de reprendre des forces. Au total, le processus dure 45 minutes. Les principales contre-indications sont indiquées sur le site internet de L’EFS.

Le sang, un produit périssable et rare…

Le début d’année 2019 a connu une forte baisse de fréquentation des sites de prélèvements, liée entre autres aux épidémies saisonnières. C’est pourquoi l’EFS invite les citoyens à se déplacer massivement dès maintenant sur les lieux de collecte pour donner leur sang et garantir ainsi un niveau satisfaisant de produits sanguins pour couvrir les besoins des malades.

Il n’existe pas de produit capable de se substituer au sang humain, c’est donc un produit rare. De plus, les globules rouges prélevés ont une durée de vie courte : 42 jours. De ce fait, l’EFS peine à conserver des réserves suffisantes. En France, 10.000 dons du sang sont nécessaires par jour.

L’EFS fabrique trois produits à partir du sang donné. Une fois prélevé, le sang va être acheminé jusqu’au plateau technique de Bordeaux. Les poches de sang sont centrifugées pour donner 1 culot [équivaut à une petite poche] de globules rouges (pour les gens anémiés), 1 poche de plasma (sert pour la réanimation ou les hémorragies) et 1 culot de plaquettes (pour transfusion de plaquettes aux personnes en chimiothérapie ou souffrant de leucémie). Les poches sont validées et ensuite réacheminées dans les centres locaux pour les transfusions.

L’EFS doit impérativement augmenter ses réserves de 30.000 poches au cours du mois de mars. Chaque année, un million de patients est soigné grâce à la transfusion du sang récolté. Accident, anémie, leucémie, hémorragie après un accouchement… autant de situations dans lesquelles la transfusion est indispensable.

En chiffres pour la Nouvelle-Aquitaine…

  • 16,2% de nouveaux donneurs
  • 53% de femmes, 47% d’hommes
  • 28% des donneurs ont moins de 30 ans
  • 162 108 donneurs
  • 303 222 dons annuels en Nouvelle-Aquitaine
  • Une poche de sang sauve 3 personnes.

Informations sur le site internet

 

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