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Coup de cœurParA Cheval a aussi besoin de votre soutien

Rencontre avec Nicolas Français, le président de cette association basée sur la plaine de Nay. Equitation et handicap iront encore plus loin grâce à vous…
photo apac
Créée depuis quelques mois, l'association ParA Cheval s'est donnée pour mission d'encourager les handicapés à pratiquer l'équitation. Elle cherche un soutien financier pour les mettre en selle, mais aussi pour leur faciliter la vie lors des différentes compétitions.

PresseLib’ - En décembre 2017, vous créez ParA Cheval. Quelle idée vous trottait dans la tête ?

Nicolas Français - En étant jury dans des concours d'équitation, je me suis aperçu qu'il n'était pas évident pour l'ensemble des handicapés de participer à des concours de saut d'obstacles, faute d'argent : pour assurer les déplacements, trouver du matériel adapté... Grâce à cette association, nous allons pouvoir bénéficier de subventions et faire un appel aux dons, cela permettra notamment aux futurs cavaliers de payer leur licence.

Tous les handicapés peuvent-ils pratiquer l'équitation ?

N. F. - Pratiquement toutes les personnes présentant une déficience visuelle, auditive ou mentale le peuvent. Ce sport peut également être pratiqué par des personnes à mobilité réduite et par ceux qui ont perdu un ou plusieurs membres.

Quels sont vos besoins en matière de matériel ?

N. F. – Ils sont nombreux. Pour les sourds et les malentendants, nous voudrions acheter un écran LED qui permettra de donner le signal du départ. Pour les aveugles, il nous faudrait une imprimante en braille afin de leur permettre de consulter les résultats. Pour les handicapés moteurs ou amputés des bras ou des jambes, nous recherchons un créateur – pourquoi pas un élève du Centre de Formation des Apprentis – capable de mettre au point une sorte de palan pour aider le cavalier à se mettre en selle. En attendant on fait comme on peut… Bref, pour mener à bien notre projet, il nous faudrait entre 20 et 25.000 euros.

Nous venons de parler des cavaliers, place maintenant à l'autre moitié du couple : le cheval. Comment réagit-il en portant un cavalier handicapé ?

N. F. - Le cheval comprend très vite la situation et s'adapte. Par exemple, nous avons récemment eu une jeune fille qui a été victime d'une crise d'épilepsie alors qu'elle était en selle. Aussitôt, le cheval s'est arrêté et a attendu patiemment l'intervention d'un secouriste. Ls chevaux sont de bonne composition. C’est ainsi qu’il arrive que certains cavaliers handicapés louent ou se fassent prêter un cheval sur place lors des compétitions.

Les organisateurs de concours se sont-ils emparés du problème des cavaliers handicapés ?

N. F. - L'an passé, 120 épreuves se sont déroulées sur l'ensemble de la France et rien que depuis le début de cette année, on en est à 180. Comme quoi les choses avancent doucement. Pour les gens de la région qui souhaitent en savoir un peu plus sur notre démarche, un concours est organisé le dimanche 25 mars au lycée technique de Nay-Baudreix. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 19 mars, et nous espérons que pour l'occasion un(e) ou plusieurs handicapé(e)s participeront.

Si vous souhaitez faire un don ou tout simplement devenir bénévole, vous pouvez joindre Nicolas Français au 06 71 72 31 52 ou par mail à : assoparacheval@gmail.com.

A suivre sur la page Facebook de l’association

 

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