Alors, ça gaze ? Au choix, vous préférez rouler plein gaz, mettre les gaz, envoyer du gaz, être agazé (agazé, agacé, tu vois ?), travailler dans une usine à gaz, ou avoir de l’eau dans le gaz ?
En tout cas, ceux qui ne sont pas tombés sur un bec de gaz, ce sont ceux d’EcowGaz, à Barbazan-Debat.
Gaz, pas besoin de traduction ; en revanche Ecow, cow pour vache en anglais, jeu de mots avec Eco… Tout ça au cas où vous n’auriez pas remarqué qu’ici on cause l’écologie avec mention très bien, ou autrement dit avec du biogaz renouvelable.
Une vraie innovation pour produire, commercialiser et développer l’utilisation du GNV ou Gaz Naturel pour les Véhicules. Egalement du bioGNV dans une logique d’économie circulaire, de développement durable et solidaire. Tous les mots qu’on aime entendre actuellement, et qui chouchoutent un peu notre planète après l’avoir copieusement massacrée.
A peine née ce mois d’août 2018, la station Ecowgaz d’Ibos est née de la volonté de trois sociétés : les transports Barcos, les agriculteurs producteurs de biométhane d’Agrogaz et le bureau d’études PICS. Leur objectif ? Aller de l’avant sans subir, ne pas se soumettre à la volonté des collectivités ou des grands groupes, développer une filière avec des retombées sur le territoire (énergie renouvelable) et offrir une opportunité à la fois aux entreprises et aux particuliers. Quand on vous dit que ça envoie du gaz (bio) !
D’autant que les émissions de CO2 sont réduites de 15% sans parler des particules qui prennent une claque de 90% en moins, que ça coûte moins cher à la pompe (un kilo de gaz = 1.18 euros, le calcul est vite fait, non ?). Il y aura bien un moment où les gouvernements et les populations comprendront qu’au lieu de tout miser sur l’électrique, le GNV c’est vraiment l’avenir.
On met les gaz tous ensemble ?
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