Le Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) enregistre un taux d’adhésion record dans l’ex Midi-Pyrénées (91%), nettement au-dessus de celui de l’ex-Aquitaine (81%). Pour une moyenne de 86% sur l’ensemble.
C’est « le rapprochement de Bordeaux et Toulouse à une heure » (36 %) qui arrive en tête des arguments avancés par les personnes interrogées, devant « les temps gagnés sur l’ensemble des trajets avec de meilleures correspondances » (35 %), « les meilleurs liens entre les villes et les territoires du Sud-Ouest » (35 %) et « le désengorgement des trafics routiers, camions et voitures » (29 %).
Pour 85% des sondés, la ligne « permettra de mieux connecter l’Europe du Nord et du Sud », tandis que 86% pense que cette liaison « rapprochera les villes du Sud-Ouest avec le reste de la France et avec l’Espagne. »
Cette étude confirme celle réalisée début avril, montrant un soutien massif au niveau de l’ensemble des Français (79%) et des Espagnols (95%).
Ce plébiscite se retrouve à de nombreux niveaux. « Pour une écrasante majorité de Français comme d’Espagnols, ce projet sera à la fois positif pour l’environnement parce qu’il permettra de limiter les trajets en voiture (74% des Français et 88% des Espagnols) et en avion (83% et 94%) pour favoriser ceux en train, et évitera les flux de camions sur les routes (60% et 65%) ».
« Il fera gagner du temps aux habitants sur leurs trajets du quotidien (81% et 91%) et rapprochera les villes du Sud-Ouest du reste du pays et de l’Espagne (82 % et 93 %). Et il aura un impact économique majeur en favorisant les échanges entre la France et l’Espagne (80 % et 92 %), améliorant l’accès à l’emploi pour les habitants (75 % et 89 %) et attirant les entreprises dans ces territoires (76 % et 90 %) ».
Le tourisme devrait aussi bénéficier de retombées importantes si l’on en croit ce sondage : « 55% des Français pensent que ce projet ferroviaire les incitera à voyager davantage dans le Sud-Ouest de la France ou entre les villes du Sud-Ouest. 9 Espagnols sur 10 pensent que ce projet ferroviaire les incitera à se rendre plus souvent dans notre pays. Parmi eux, 40% s’en disent même certains », a ajouté Gaël Sliman, président d’Odoxa.
La route reste encore longue pour la liaison Bordeaux-Toulouse, puisque son ouverture est envisagée à l’horizon 2032. La présidente de la Région Occitanie, Carole Delga espère pouvoir accélérer les choses pour gagner deux ans.
Quant à la ligne entre Bordeaux et Dax, elle risque de traîner encore davantage.
Informations sur le site internet du GPSO
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