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Les vendanges commencent dans le Tursan

Année inédite côté hydrométrie, un été sec, une lutte permanente contre le mildiou ou le botrytis, mais la Cave des Vignerons Landais, s’active avec le sourire…
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Le récent niveau 3 du Label « Engagé RSE » qui leur a été accordé préfigure qualité et excellence. Paul Eluard le disait : « C’est la chaude loi des hommes, du raisin, ils font du vin ».

« Allo, oui, la cave coopérative de Geaune, j’ai un gros paquet de raisin à vendanger, là… » Comment ça, comme les 120 exploitants adhérents ? Oui, le Tursan sera bon cette année, et septembre signifie temps des vendanges qui vont commencer.

Comme le dit savamment le président Pascal Chalandré, de la Cave des Vignerons Landais, « l’année 2018 aura été inédite par la quantité d’eau cumulée depuis cet hiver jusqu’à la mi-juillet ». Mais ensuite, les chaleurs estivales ont sauvé la récolte, même s’il aura fallu une vigilance quotidienne contre le mildiou, ou le botrytis. Une récolte pas si mal en prévision donc, même si le manque de rendement sera de l’ordre de 20%, selon les cépages ou les terroirs.

Mais la Cave des Vignerons de Tursan se prépare à ne pas chômer, à favoriser des raisins sains et mûrs, d’autant qu’ils ont récemment obtenu le niveau 3 du Label « Engagé RSE » qui les confirme amplement dans une démarche de qualité et de développement durable. Le directeur cette fois, Régis Laporte, se prépare déjà à annoncer de belles progressions : « On peut d’ores et déjà indiquer que le Chiffre d’Affaires sera stable cette année, aux alentours de 6.3 millions d’euros. »

Et si l’on sait déjà qu’en 2019, l’accent sera mis sur les secteurs Export et France hors Sud-Ouest, de nouveaux moyens financiers pourraient être libérés par la progression économique. Mais en attendant, le vin n’est pas encore tiré (zut, il ne faut donc pas le boire), et on s’active à préparer les vendanges, qu’il s’agisse du Sauvignon Blanc, du Gros Manseng, du Merlot, du Colombard, du Cabernet-Sauvignon ou du Syrah.

En se souvenant des propos du baron de Montesquieu ou Charles de Secondat (ça, c’est pour les fiches de bachotage des gamins !) : « Le raisin, le vin et l’humeur des Gascons sont d’excellents antidotes contre la mélancolie ». Pour sûr, ceux qui s’apprêtent à vendanger dans le Tursan ne devraient pas trop souffrir de mélancolie, on parie…

 

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