Spécialisé et depuis 20 ans dans la conserverie de produits du terroir à base de porc et de canard (foie gras, rillettes, terrines, plats cuisinés…), le domaine niché sur les hauteurs de Monein a diversifié son activité il y a deux ans, au début de la pandémie.
J’ai appris comment cultiver du piment en autodidacte.
3.500 pieds de piments ont été plantés sur 15 hectares de friches réhabilités pour l’occasion. « Nous utilisons du piment dans nos recettes, mais nous ne pouvions plus nous approvisionner. Nous avons donc fait place au système D comme on dit, j’ai appris comment cultiver du piment en autodidacte. D’ailleurs, merci internet ! », raconte celui qui a passé 10 ans en République dominicaine en tant que responsable d’un petit hôtel et d’un restaurant avant de reprendre les rênes de l’exploitation familiale en 2020.
D’ici deux à trois ans, le gérant du domaine moneinchon (qui possède également une trentaine de ruches) espère atteindre les 20.000 pieds de piments. Afin de conserver la saveur authentique de ce produit, Arnaud Estréboou fait sécher ses piments dans un séchoir couvert et de manière traditionnelle. Ils seront ensuite transformés en gelée ou incorporés dans les conserves du domaine.
En parallèle à cette nouvelle activité, Arnaud et sa femme Marjorie ont créé l’association du Piment de Monein afin d’aider les producteurs à diversifier leurs sources de revenus grâce à cette plante facilement exploitable par des néophytes. Cette association a organisé la première édition du Festival des vins et de la gastronomie à Monein, qui s’est déroulé du 27 au 29 mai 2022 en présence de plus de 2.600 personnes. « Une belle occasion de mettre en avant le travail de la trentaine de producteurs locaux ». Voilà qui apporte du piment !
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