Petit retour en arrière : en décembre 2013, le Schéma du Port de Bayonne a été voté à l’unanimité par toutes les parties prenantes. Aussitôt après, le plan d’action a été lancé, dont l’un destiné à accueillir des projets industriels et logistiques sur le port, d’autant plus nécessaires que le départ des Raffineries du Midi et de Célanèse lui ont fait perdre un million de tonnes entre 2007 et 2009.
Voilà donc acté le projet de laminoir du catalan Celsa, qui présente un certain nombre d’avantages.
Ce qu’il faut savoir…
Le premier avantage est de répondre au besoin de produire de l’acier en France et de limiter les impacts de ce type d’industrie sur l’environnement.
Ainsi, le fait de fabriquer de l’acier via la filière recyclage de ferrailles permet de réduire de 72% les émissions de CO2. En créant une nouvelle à proximité du site actuel, Celsa permettra de recycler sur place 1,3 million de tonnes de ferrailles.
Autre point positif : le site va permettre de pérenniser l’activité existante et de la développer grâce au laminoir, avec à la clef 200 nouveaux emplois directs sur le port, et 53% de trafic supplémentaire.
Cette nouvelle unité permettra d’éviter ce que l’on appelle une « rupture de charge » en exportant des produits semi-finis. On profite de la chaleur des billettes d’acier en sortie de l’aciérie existante pour les laminer directement dans la seconde usine toute proche. Il s’agit de la technique la plus propre pour produire de l’acier.
Sur le plan économique, la valeur ajoutée est produite sur place, au port de Bayonne, faisant passer la production de Celsa à 1,2 million de tonnes, tout en respectant les objectifs de la COP21 et en créant au Pays basque 800 emplois directs et indirects.
Côté portuaire, le trafic évoluerait de +53%, en passant des 750.000 tonnes actuelles à 1,150 million de tonnes, auxquelles s’ajoutera un trafic ferroviaire de 300.000 tonnes.
Conclusion des différents intervenants, dont la CCI : le laminoir Celsa est un projet positif pour l’environnement et l’économie. On est d’accord.
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