Abonnez-vous
Publié le

Coup de cœurÀ Ychoux, Antarctic Foods renaît de ses cendres

Il donne une nouvelle vie aux légumes qui ne répondent pas aux exigences formelles du marché, et envisage de doubler sa production…
ANTARCTIC legume2
C’est une belle histoire d’entreprise, bien sûr moins extraordinaire que celle d’Edmond Dantès, mais qui mérite d’être contée.

Au départ, parce qu’il y a toujours un départ, rendons-nous en Belgique, du côté de la Flandre Occidentale. C’est là que Marcel Dejonghe et ses fils ont l’idée de lancer des légumes surgelés. Rien que du banal, allez-vous rétorquer, sauf qu’on est en 1965 et qu’ils sont carrément des pionniers, avec leur marque Pinguïn.

Trente ans plus tard, la marque s’implante en Aquitaine, première région de France en termes de production de carottes, et surtout offrant des sols exceptionnels. Le plus marketing d’Antarctic, c’est qu’il donne une nouvelle vie aux légumes qui ne répondent pas aux exigences formelles du marché, c’est-à-dire présentant un petit défaut visuel, mais ayant gardé toute leur saveur. Qu’il s’agisse de carotte, de petit-pois, d’haricots verts, salsifis, de maïs doux ou de pommes de terre. Le tout étant destiné à l’industrie agro-alimentaire, après coupage en cubes ou en lamelles et surgélation, puis conditionné en sacs de 800 kilos (donc, Madame, non, ce n’est pas pour vous).

Une belle histoire, vraiment. Sauf que l’an dernier, un incendie d’origine accidentelle avait ravagé une partie des installations landaises, causant pour 8 millions de dégâts. Il a donc fallu, dans un premier temps, revenir aux bonnes vieilles méthodes, celles de la main, avant qu’en juillet dernier une ligne pour le maïs soit remise en route. Tout cela appartient désormais au passé, puisque l’accident a permis d’investir sur des machines performantes, avec en particulier un tunnel de surgélation au top du top.

De quoi voir l’avenir avec optimisme, puisque les dirigeants envisagent pour l’an prochain une production de 40.000 tonnes, alors qu’auparavant elle n’était que de 28.000. Et par effet parallèle, l’embauche d’une quinzaine de collaborateurs. À Ychoux, même pas besoin de traverser la rue !

Informations sur le site internet

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi