Un procès fictif, bien entendu, organisé par les Archives de la Charente. Comment expliquer son geste ? A-t-il agi seul ? À qui profite le crime ? Pour en savoir plus et explorer les différentes hypothèses, rendez-vous à cette audience exceptionnelle.
Le 14 mai 1610, François Ravaillac assassinait Henri IV à Paris, en pleine journée, alors que son carrosse était bloqué rue de la Ferronnerie. Le « blouson noir » charentais, né à Angoulême en 1577, a été écartelé en place Louvel à Paris, le 27 mai 1610.
La grand’chambre du parlement, celles de la Tournelle et de l’édit, avait prononcé l’arrêt suivant : « François Ravaillac atteint et convaincu du crime de lèse-majesté divine et humaine au premier chef, pour le très-méchant, très-abominable et très-détestable parricide commis en la personne du feu roi Henri IV, de très-bonne et très-louable mémoire ; pour réparation duquel il le condamne à être tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes, sa main droite, tenant le couteau duquel il avoit commis le parricide, brûlée par le soufre, et, sur les endroits où il auroit été tenaillé, jeté du plomb fondu, de l’huile bouillante, de la poix-résine brûlante, de la cire et du soufre fondu ensemble ; cela fait, son corps tiré à quatre chevaux, ses membres consommés au feu, et les cendres jetées au vent ».
Ames sensibles s’abstenir.
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