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1500 COUPS DE POUCEJérôme Sarciat et Pascal Lannebere ont des projets plein la tête pour D'Artigues

Gérants de cette entreprise familiale depuis janvier 2022 suite à son rachat, les deux amis et associés souhaitent faire passer la maison landaise dans une nouvelle dimension. Pour ce faire, ils peuvent compter sur leur expérience, et sur le Réseau Entreprendre Adour...
Jérôme Sarciat et Pascal Lannebere.Photo : D'Artigues Foie Gras.
À l’occasion des 20 ans du Réseau Entreprendre Adour, PresseLib’ met en avant les lauréats de la promotion 2022 et les chefs d’entreprises qui les accompagnent.

C'est en 1982 que Raymond d'Artigues fonde la conserverie éponyme, sur les terres de la ferme familiale, alors spécialisée dans le canard. Une affaire qui se développe et qui se fait une réputation, mais qui ne voyait pas de succession se présenter à l'approche de la retraite du fondateur. C'est à ce moment-là que Jérôme Sarciat et Pascal Lannebere rentrent en scène.

Forts d'expériences passées riches et réussies dans des grands groupes, les deux amis de longue date décident de se lancer dans leur propre projet. Jérôme Sarciat pourrait alors tirer profit de ses compétences de commercial et en marketing, et Pascal Lannebere apporterait lui un œil avisé sur les finances et la comptabilité. « Et puis, il vaut mieux avoir un petit chez-soi qu'un grand chez les autres ! », plaisantent-ils en cœur. « Nous voulions quelque chose qui nous parlait. Comme nous sommes tous les deux originaires du coin, on voulait travailler un produit local, et on s'est tourné vers une passion commune, la gastronomie ». L'opportunité de reprendre D'Artigues se présente, et s'imbrique parfaitement dans leurs projets.

« Il y a des valeurs qui nous sont très chères ! », expliquent les néo-gérants. Des valeurs de qualité et d'excellence, avec des produits nommés et récompensés dans de nombreuses catégories, mais aussi et surtout des valeurs humaines et sociétales. « On travaille en ultra local. On est engagés avec une dizaine de producteurs qui se situent à environ 50 km autour de la conserverie. Idem pour les abattoirs. Cela permet de travailler vite et donc d'assurer une qualité optimale pour nos produits, mais cela permet aussi de faire vivre le territoire ».

COUP DE POUCE

Ainsi, depuis Pomarez, ces « artisans du goût » (pour reprendre le slogan de la maison), produisent du foie gras, du magret séché, fumé, rôti, des cuisses confites, du pâté, des rillettes, et bien d'autres. « On a pas mal de projets pour la suite, comme la diversification de notre production notamment grâce à du gibier. On sait transformer la matière première, alors on aimerait se lancer dans cette aventure ! Il y a une place à prendre dans cette filière ».

Un projet qui devrait voir le jour avant les fêtes de fin d'année, de quoi vous donner des idées pour garnir vos assiettes...

Photo : D'Artigues Foie Gras.

La stratégie de D'Artigues est on ne peut mieux rodée. Les deux associés peuvent compter sur leurs expériences passées pour connaître la marche à suivre, et sur l'encadrement de leurs deux parrains au sein du Réseau Entreprendre Adour, dont ils sont lauréats pour cette année. « J'étais membre du réseau avant, et ça ne m'avait apporté que du positif. Alors quand nous avons eu l'opportunité de le rejoindre avec D'Artigues, nous n'avons pas hésité ! », explique Pascal Lannebere. « C'est un point de passage important, car cela nous permet d'avoir un œil extérieur sur notre travail, par l'intermédiaire de gens critiques mais toujours bienveillants », poursuit Jérôme Sarciat.

C'est Michel Desvignes et Gilles Caillouet qui sont tous les deux chargés d'accompagner les nouveaux lauréats, et ce pendant deux ans, à raison d'une rencontre tous les mois en moyenne. « Ce sont deux candidats très sérieux, avec de belles expériences professionnelles et de bonnes réussites. Ils sont très complémentaires et ça se passe très bien, il y a une bonne alchimie », développe le premier, ancien dirigeant d'Agralia. « On n'a pas beaucoup à leur apprendre. En général, ils nous racontent ce qu'ils font, on acquiesce, et on va manger ! », plaisante le second, président d'Actuelburo. « Plus sérieusement, c'est très agréable, ils savent ce qu'ils font ».

À l'issue de cet accompagnement, D'Artigues pourra ensuite prendre ce rôle de parrain pour d'autres entreprises, mais pourra toujours compter sur le réseau et ses membres. « Il y a des affinités qui se créent. Et puis j'habite juste à côté, donc ça aide ! », ajoute Gilles Caillouet. « À la fin des deux ans, il y a une réunion de clôture pour faire un bilan et tirer des enseignements, et pour les lancer dans le grand bain de l'entrepreneuriat. Mais on est toujours là en cas de besoin ! », assure Michel Desvignes. De quoi assurer un avenir prospère à cette affaire familiale qui, malgré la disparition de la famille dans l'affaire, en garde l'ADN...

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