À Espelette, il n’y a pas que le piment. Même s’il a fait la renommée mondiale du petit village du Labourd. La preuve, chaque année se tient la Foire au pottok (Pottoka Feria pour ceux qui n’entraveraient pas le français), l’occasion pour les éleveurs, acheteurs, particuliers et maquignons de se retrouver, de jauger, de juger et d’acheter.
Ainsi que le veut la tradition, c’est au fronton que se tient la foire aux équins, dans la rue du fronton le concours des pouliches de deux et trois ans, et place du jeu de paume les baptêmes à dos de pottok, sous l’égide du centre équestre Zaldika.
Ce qu’il faut savoir…
Au fait, ami touriste, sais-tu à quoi on reconnaît un pottok ? Ben à sa taille, pardi ! Il doit mesurer entre 1,30 et 1,50 m au garrot, pas plus. Quant à sa couleur, elle n’a aucune importance, quoique sa robe soit généralement bai, c’est-à-dire brun foncé.
Ça y est, tu es tombé en pamoison devant ce si mignon petit cheval ? Et tu en veux un ? Pani’problèm, sors de ton portefeuille quelques centaines d’euros (de 300 à 500 généralement). Mais sache que les papiers administratifs et d’enregistrement de ta petite merveille à quatre pattes te coûteront deux fois ta mise.
Et si la fréquentation des équins te laisse froid, tu y trouveras une exposition avicole, avec tout ce qu’il faut de poules, lapins, pigeons, faisans, un marché aux agneaux et aux bovins, une expo vente de machines agricoles, motoculture de plaisance, produits régionaux, forains, dégustation des produits du terroir dans tous les restaurants du village, et un raton laveur (du Prévert dans le texte).
Et si style ronchon tu n’aimes pas les animaux et la nourriture, il ne te reste plus qu’à filer à 17h au trinquet Doxpi, où des paires de pelotaris s’affronteront dans une partie à main nue.
Finalement, le pottok, c’est un bon prétexte !
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