C’est le cas dans les vignes et différentes cultures avec les chevreuils, et dans les champs de maïs et les prairies avec les sangliers, y compris en zones de montagne. Au point que plusieurs sociétés communales de chasse sont amenées à anticiper l’ouverture en permettant le tir à l’affût.
Il faut savoir que, sur le bassin Adour-Garonne, les chasseurs sont regroupés au sein de plus de 1.500 sociétés ou associations locales dans le 64, le 40, le 65 et le 32.
La saison de chasse s’annonce bien, avec une bonne reproduction du gibier, favorisée par les conditions météo estivales. La sécheresse, si elle a des conséquences lourdes pour les agriculteurs, est plutôt favorable pour les oiseaux qui peuvent profiter d’une nourriture dans des parcelles très atteintes et qui ne sont même pas récoltées. Quant aux sangliers, ils se frottent le groin devant l’abondance de glands.
Au-delà de l’ouverture générale, il faut savoir que les très nombreuses associations ou sociétés communales de chasse ont un savoir-faire important pour gérer au mieux, et en permanence, chaque situation locale, que ce soit au niveau de la densité du gibier, espèce par espèce, ou des conditions climatiques. Les chasseurs sont de véritables vigies de l’environnement, mais aussi des défenseurs acharnés de la biodiversité.
La sécurité est l’une des priorités des chasseurs qui mettent en place de nombreuses actions de prévention, ainsi que de sensibilisation notamment auprès des jeunes. Ils développent également des programmes d’éducation à l’environnement.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire