C'est une institution de la région qui vacille. Les PEP64 (Pupilles de l'Enseignement Public) propriétaire du Centre de Peyranère, à Urdos en Vallée d'Aspe, jette l'éponge. Par un communiqué, ils viennent de l'annoncer : « Les PEP64, en l'absence de partenariats et de projets alternatifs, ont décidé de recentrer leurs efforts sur les centres de Socoa et Arette, et ont le regret de mettre Peyranère en vente ». Un texte signé de leur président, Christian Espil.
Et…
Et d'ores et déjà, les inquiétudes. Après celles de l'entretien et des frais autour de l'établissement, de son manque de fréquentation, la question légitime : qui peut bien vouloir acheter les lieux ?
Si la Ligue de l'Enseignement était gestionnaire (à perte) jusqu'à présent, c'est pourtant par son biais et le recours aux pouvoirs publics que la seule solution acceptable soit possible à trouver. Ici, c'est la mort dans l'âme qu'on en arrive à cette extrémité, alors si une proposition judicieuse était apportée, sûr qu'on serait prêts à s'investir à nouveau, à être partenaires, à dire oui à un demain sur Peyranère.
Bien entendu, tout le monde louche vers l'Etat, et ses services avec l'Education Nationale par exemple. Même si l'on sait qu'aujourd'hui les aides se font rares, trop rares, que l'on en vient à laisser partir plus qu'un vulgaire centre de vacances ou de classes de découvertes, mais bien un pilier pédagogique du coin.
Dommage...
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