Preuve d’un attachement viscéral, c’est – de son aveu - toujours au milieu des pins que, depuis cinquante ans, il passe ses étés. « C’est mon père qui m’a transmis l’amour de cette nature sauvage, entre forêt, grands lacs et océan.». L’inspiration était toute trouvée.
Depuis 2016, il est publié chez Cairn, où on le connut d’emblée pour ses romans policiers se déroulant en Béarn, dans la collection Du Noir au Sud. Mais ce printemps, l’agitation vient autour d’un roman dont il se murmure (et les chiffres de vente le prouvent puisque le premier tirage s’est épuisé en 6 semaines) qu’il sera le best-seller de l’été dans le Sud-Ouest.
Les libraires indépendants font un travail de mise en valeur des auteurs locaux
Le Silence des pins, à peine paru, a été très bien accueilli, notamment par les libraires indépendants qui « font un travail de mise en valeur des auteurs locaux ». Vrai que les lecteurs, en général, concèdent désormais une vraie préférence pour les histoires ancrées dans la région, aimant à retrouver des descriptions de lieux connus. Peut-être une autre vertu interactive du livre, s’il tant est qu’il faille en trouver de supplémentaire.
Désormais, la tournée de promotion et le parfum de succès autour de son livre obligent Philippe Lescarret à mettre en pause ses nombreux projets. Il en profite pour savourer les merveilleux retours des lecteurs. « Récemment, une lectrice a confié sur un réseau social avoir versé une larme en refermant Le silence des pins : c’est pour moi le plus beau des compliments. » Mérité, monsieur Lescarret, un compliment amplement mérité.
Le synopsis
Le silence des pins est l’histoire de deux jeunes qui arrivent par hasard dans le village de Saugnac-et-Muret, au cœur de la forêt landaise. Au contact d’un ancien, Erwan le surfeur apprend le dur travail d’ouvrier forestier. Tiphanie est serveuse dans le bar de La Crabette. Au milieu des conflits de générations et des débats, des amitiés se tissent. Jusqu’au jour où Erwan ouvre un carnet, faisant ressurgir un secret de famille.
« À travers cette fiction, j’ai souhaité parler de faits de société, comme la protection de l’environnement, les conflits de générations ou encore l’homophobie, mais sans être moralisateur. J’ai écrit cette histoire pendant le premier confinement. J’avais sûrement besoin de grands espaces et d’oxygène », nous confie Philippe Lescarret.
Si vous souhaitez rencontrer Philippe Lescarret et faire dédicacer votre exemplaire.
Plusieurs rencontres avec les lecteurs sont programmées au fil de l’été : 14 mai à Parentis-en-Born, 27 mai à Auchan Pau, 25 juin à Moliets, 2 juillet à Hossegor, 26 juillet à Capbreton, 4 septembre à Lons.
Photo-portrait : ©Nathalie Glévarec
Photo-signature : ©Cédric Laprun, librairie L’Escapade
Instagram, Facebook, Twitter : @philescar
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