Autant prévenir, les amateurs de musiques du monde qui se rendront ce dimanche à Marciac assister à la prestation du groupe Chet Nuneta auront droit à un spectacle engagé.
Engagé en faveur de la « migration », un thème plutôt sensible en ce moment, dans la grande tradition militante des Marc Ogeret, Francesca Solleville, Jean Ferrat, IAM, etc. Les uns coupent le poste. D’autres écoutent, et iront ce dimanche à Marciac.
Ce qu’il faut savoir…
Chet Nuneta va fêter d’ici quelques mois ses dix ans d’existence. Un groupe polyphonique formé de Fouad Achkir, Michaël Fernandez, Beatriz Salmerón Martín, Anne Roy et Lilia Ruocco, des noms qui évoquent tant l’ailleurs que l’intégration.
Depuis toujours, ils battent le pavé en se produisant partout : en Malaisie, à Copenhague, en Corse, à Tarbes, à Calais, à Châlon, Lons-le-Saunier, et même au Bataclan…
Les voici donc à Marciac, où on les a déjà croisés au « Jazz ». L’occasion de découvrir leur nouvelle création intitulée « Agora » dans laquelle Chet Nuneta poursuit son chemin musical en suivant son fil conducteur : les migrations, en interprétant des chants polyphoniques du monde entier « pour s’affranchir de toutes frontières et explorer un territoire aussi étranger qu’étrangement familier. »
Curieux de l’autre, Chet Nuneta va présenter le fruit de ses rencontres humaines, sous forme de chants en langues créole réunionnaise, kurde, japonaise, angolaise, xhosa (un idiome bantou), berbère, napolitaine, arabe, bulgare, espagnole et anglaise. Leur présentation devrait se faire en français, parce que ce n’est pas tout de migrer, il faut aussi arriver.
Convaincu ? Envie de parfums d’ailleurs ? Dans ce cas, direction l’Astrada, ce 22 novembre, à 16h. Entrée : 19 euros.
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