Là est située une ancienne demeure bourgeoise, entourée de platanes plus que bicentenaires. Quoique ce ne soit pas pour son cadre que des générations se sont refilé l’adresse, mais bien pour sa cuisine.
Ris de veau, cassoulet maison, cassolette de pieds et tripes de veau, pâtés chauds de sanglier, mignon de canard, demie palombe en salmis, et pour terminer tiramisu à la poire, pastis landais grillé, cannelés maison pour… 36 euros, ah, ici, on sait ce que manger veut dire ! Un lieu qui maintient glorieusement la bonne et traditionnelle cuisine landaise.
À la tête de ce lieu de rêve, Jean-Paul Clavé officie depuis cinquante ans, ce qui signifie qu’il en avait vingt à peine quand il s’est mis à tritouiller ses casseroles. Et même depuis plus longtemps, si l’on considère qu’il a officié aux côtés de Marc Lassus, le précédent chef. Cela signifie qu’aujourd’hui âgé de soixante-dix ans, dont vingt-sept comme propriétaire, il a logiquement décidé de prendre du recul et de laisser l’affaire à ses trois enfants, Sandrine, Julie et Cédric.
Ce qui ne devrait pas entraîner de bouleversement dans la carte, qui présente également un « repas ouvrier », synonyme de bien-manger, à prix nettement plus doux, destiné le midi aux commerciaux et à la clientèle de passage, un peu pressés. On attend en revanche des nouveaux impétrants quelques retouches et modernisations touchant le cadre, histoire de le mettre au goût du jour.
Le tout sous l’œil bienveillant de Jean-Paul, qui ne dételle pas tout à fait, pour avoir gardé quelques parts dans l’affaire.
Bah, si l’assiette reste aussi bonne…
Informations sur le site du Café de Pissos
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