Certes, on a le temps, puisque le concert de Bruce Springsteen à Anoeta n’aura lieu que le 17 mai. Mais connaissant le talent du chanteur du New Jersey pour remplir les salles à ras bords, il est prudent, voire conseillé de réserver votre strapontin, ce qui est possible dès maintenant.
Parce que des concerts pareils, en ce moment, il y en a peu.
Ce qu’il faut savoir…
Un phénomène, ce Bruce ; plus de 120 millions d’albums vendus à ce jour et selon le magazine Rolling Stone, le 36ème parmi les 100 plus grands chanteurs de tous les temps ; Pascal Obispo, prends-en de la graine !
En France, on le connaît surtout pour son « Born in the U.S.A. » George Bush alla même jusqu’à utiliser la chanson titre comme hymne de sa campagne électorale de 1988. Il n’avait d’ailleurs pas dû bien comprendre les paroles de la chanson, puisqu’elle n’est pas un hymne à la gloire des États-Unis mais la narration du retour au pays d’un vétéran de la guerre du Vietnam et le rejet qu’il subit de la part de ses concitoyens…
Attention le Springsteen d’aujourd’hui ne ressemble plus à celui d’hier, du moins en scène. Dans les années 80, il n’était pas rare que ses concerts durent quatre heures, voire plus.
Désormais, le cadre est fixé à 2h30, ce qui n’est quand même pas mal, avec des reprises des classiques du rock, du bon vieux folk à la sauce Pete Seeger, Woody Guthrie ou Hank Williams. Et ceux de Bruce, naturaly. Tout ce que l’on aime.
Ceux qui auront la chance d’être à Anoeta le 17 mai auront aussi l’occasion d’apprécier un vrai bon, super chouette combo autour de lui, le E Street Band, avec Steven Van Zandt à la guitare et à la mandoline Patti Scialfa au chant et à la guitare (et à la ville Mme Springsteen, mère de leurs trois enfants), Garry W. Tallent à la basse et Max Weinberg aux fûts.
Petit lot de consolation pour les retardataires : tout d’abord ils pourront en séance de rattrapage l’applaudir également à Barcelone et à Madrid, même si dans la capitale espagnole, ça râle sévère parce que Bruce a choisi comme enceinte le stade Santiago Barnabéu, faisant décaler un match du Real, et ça, les amateurs de foot n’apprécient guère.
Et puis, et surtout, si vous lisez l’anglais, son autobiographie intitulée « Born to Run » sortira le 27 septembre prochain.
Bruce en scène, Bruce en livre, Bruce en majesté, normal, c’est The Boss !
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