Abonnez-vous
Publié le Mis à jour le

OVALIEEn direct de la Pro D2 et du Top 14

Pau tombe de très haut sur sa pelouse - Bayonne emporté par les vagues Maritimes – Biarritz a la 2e place en ligne de mire - Mont-de-Marsan gagne et sort de la zone rouge…
RUGBY SECTION BRIVE 1

En Top 14, la Section Paloise s'est inclinée contre Brive au Hameau et fait une bien mauvaise affaire, tandis que l’Aviron Bayonnais a été largement dominé La Rochelle et reste au bord de la zone rouge. Pau et Bayonne vont donc devoir lutter jusqu'au bout pour éviter un périlleux barrage de relégation qui devrait se jouer à Perpignan, à Vannes ou... à Biarritz, trois belles équipes de Pro D2. Le BOPB a engrangé une belle victoire bonifiée contre Montauban et confirme ses ambitions de retour dans l'élite, tandis que le Stade Montois a retrouvé le chemin de la victoire contre Aurillac à Boniface, et respire mieux.

Pau-Brive (27-32) : entre puissance et stérilité

Avec son succès à Bayonne, la Section Paloise s’était donné un peu de respiration, mais ce cinquième faux pas au Hameau résonne comme un coup de massue qui replonge le groupe dans le doute. Avec l'angoisse de se retrouver en barrage chez le finaliste de la Pro D2 ; un match qui, jusqu'ici, s'est terminé par une descente du club de Top 14.

Cette défaite fait très mal avant d’aborder une grosse série avec deux déplacements difficiles à Lyon (30 janvier) et à Toulouse (13 février) ; puis l’accueil de Toulon (20 février) et une expédition à Bordeaux (6 mars). Pour exister lors de ces 4 rencontres, il faudra beaucoup, beaucoup, beaucoup plus. Même si ces adversaires seront privées de leurs internationaux.

Suivront un voyage à Castres (27 mars) et la réception de Bayonne pour le derby (17 avril) ; puis des déplacements au Stade Français (24 avril) et à Agen (8 mai) ; l’accueil du Racing (15 mai), l’expédition à La Rochelle (29 mai) et enfin la réception de Montpellier pour clôturer la saison régulière (5 juin).

Face à une équipe de Brive très diminuée par l’absence de nombreux cadres, Pau a été mené quasiment de bout en bout, à l’exception de quelques minutes autour de la mi-temps.

Le plus inquiétant, c’est l’incapacité des Béarnais à imposer leur jeu, malgré une domination outrageuse en mêlée comme en touche, avec à la clé de nombreuses pénalités en leur faveur et une majorité de lancers volés aux Corréziens (7). Autant de munitions et d'opportunités qui n'ont pas été exploitées comme on aurait pu l'espérer.

Perdre ainsi face à une autre équipe de bas de tableau, affaiblie par les blessures, n’augure rien de bon pour le reste de la saison. Finalement, une fois encore, la Section a été sauvée d'une plus grande désillusion par la puissance de sa mêlée et l'efficacité de ses mauls. Cette puissance du pack a été concrétisée par un essai en force de Whitelock (40e) après une cascade de pénalités sur des mêlées à 5 mètres, puis un autre de Lespiaucq (60e) sur une pénaltouche. Le premier essai avait été le fruit d'une contre-attaque depuis ses 22, avec Le Bail à la conclusion (28e).

A noter qu'Antoine Hastoy a rejoint les Bleus, en compagnie de Baptiste Pesenti. Il a été appelé comme partenaire d'entraînement des internationaux et devrait revenir en fin de semaine pour le match contre Lyon.

La Rochelle-Bayonne (40-3) : submergé par la puissance des Maritimes

Après un retour aux affaires difficile à Jean-Dauger contre Pau (défaite 22-23), l’Aviron Bayonnais a subi la loi des Rochelais redoutablement dominateurs de bout en bout. Il reste du travail à faire pour retrouver la forme d’avant covid : un épisode sanitaire qui a profondément perturbé l'ensemble du groupe avec une longue coupure.

Les Basques vont maintenant rencontrer d’affilée trois concurrents directs dans la course au maintien : réception d’Agen (30 janvier), déplacement à Castres (7 février), accueil de Brive (13 février). Une série qui pourrait être décisive dans la course au maintien.  Suivront un voyage à Clermont (20 février), la venue de Lyon (6 mars) et du Racing (27 mars), puis la revanche du derby à Pau (17 avril).

Pour la dernière ligne droite : les réceptions de Castres (24 avril) et de Bordeaux (8 mai), puis deux déplacements à Toulouse (15 mai) et à Montpellier (29 mai), avant d’en terminer avec la saison régulière en recevant le Stade Français (5 juin).

Il n’y avait, hélas, pas photo entre les deux équipes. D’entrée, La Rochelle a mis une énorme pression sur les Bayonnais, malgré la tempête. Concassés en mêlée et enfoncés dans les ballons portés, ils n’étaient pas invités. Ils ont longuement résisté avec beaucoup de courage, mais les vagues successives des Maritimes étaient trop puissantes et incessantes. Résultat, les Basques ont encaissé 5 essais sans pouvoir riposter, sauf à quelques rares occasions.

Cette semaine, la préparation devrait pourvoir reprendre normalement, contrairement à la précédente qui a demandé plus de temps de repos afin de récupérer après le retour à la compétition. Yannick Bru a décrété l'état d'urgence pour reprendre la main. Avec 2 matches en retard, l'Aviron a son destin en main. Reste à retrouver la bonne dynamique d'avant-covid.

Cette rencontre chez les Maritimes aura aussi fait des dégâts physique avec les blessures d’Ugo Boniface, d’Asier Usarraga et de Konstantin Mikautadze ; et des protocoles commotion pour Jean Monribot et Joe Ravouvou.

19e journée du Top 14, avancée

Vendredi 22 janvier : La Rochelle-Bayonne (40-3).

Samedi 23 janvier : Racing-Bordeaux (22-23), Agen-Toulouse (59-0), Clermont-Castres (59-19), Montpellier-Lyon (16-21).

Dimanche 24 janvier : Pau-Brive (27-32), Toulon-Stade Français (35-13)

Classement du Top 14

Deux clubs se sont échappés dans la course à une qualification directe pour les demi-finales. Six autres sont en compétition pour les phases finales, tandis que 5 sont en concurrence pour éviter le match de barrage de relégation. Agen est quasiment condamné à la Pro D2.

  • Qualification directe pour les demies : Toulouse (52), La Rochelle (49, 1 match en ùoins)
  • Qualification pour les barrages : Toulon (42, 1 match en moins), Racing (42, 1 match en moins), Clermont (40, 1 match en moins), Bordeaux (39)
  • Milieu de classement : Lyon (38, 1 match en moins), Stade Français (34, 1 match en moins), Brive (30), Castres (29, 1 match en moins), Pau (26), Bayonne (22, 2 matches en moins)
  • Relégation : Montpellier (21, 1 match en moins), Agen (2)

20e journée du Top 14

Vendredi 29 janvier : Montpellier-Racing (20h45, Canal+ Sport)

Samedi 30 janvier : Clermont-Bordeaux (15h15, Canal+) ; Bayonne-Agen, Lyon-Pau, Brive-Toulon (18h15, Rugby+).

Dimanche 31 janvier : Stade Français-Castres (14h45, Canal+ Sport) ; La Rochelle-Toulouse (21h05, Canal+)

Mont-de-Marsan-Aurillac (12-9) : un bol d’air précieux

Après sa lourde défaite à domicile contre Perpignan (7-30), cette victoire du Stade Montois lui permet de s’éloigner un peu de la zone rouge. Avec 2 matches de retard, il peut reprendre du mental pour mener cette bagarre pour le maintien.

Les Landais enchaîneront avec une sacrée série de matches, dont 3 à la maison pour commencer : contre Nevers (vendredi 29 janvier), Oyonnax (vendredi 5 février) et Montauban (vendredi 12 février) ; puis à Valence (19 février), contre Carcassonne (26 février), à Vannes (5 mars), contre Grenoble (12 mars).

Visiblement crispés par l’enjeu, les Montois n’ont pas déployé du grand jeu mais ils ont fait ce qu’il faut pour assurer ce succès vital. Ils ont eu le mérite de débuter tambour-battant avec deux essais en un quart d’heure par Voss (2e) et Wakaya (15e). Ce qui leur a permis de faire la course en tête puis de résister au retour des Cantalous. Ils ont montré de belles qualités de combat quand il a fallu défendre férocement en infériorité numérique, après le carton jaune infligé à Naituvi (58e) pour anti-jeu.

Biarritz-Montauban (31-3) : la 2e place en ligne de mire

Après sa belle victoire à Vannes et ce succès bonifié, le Biarritz Olympique Pays Basque est à 9 points de la deuxième place permettant une qualification directe pour les demi-finales. Tout est ouvert pour les Basques qui s'installent dans un fauteuil de favori pour la montée en Top 14, au même titre que Perpignan et Vannes.

Le match à Colomiers (jeudi 28 janvier) donnera au BO une opportunité de faire le break avec un poursuivant ambitieux. Suivront : la réception de Provence (12 février), un déplacement à Carcassonne (19 février), la visite de Grenoble (26 février), un voyage à Valence (5 mars) et l’accueil d’Oyonnax (12 mars). Une série décisive en vue des phases finales.

Après un démarrage difficile sous une pluie battante, les Basques ont réussi à passer la vitesse supérieure avec un essai d’Armitage après un maul (30e) suivi rapidement d’un autre signé Da Ros après un pilonnage de la ligne adverse (38e).

Le break était fait à la pause (14-3) et le BOPB a enfoncé le clou avant l’heure de jeu avec un essai d’Hirigoyen sur un beau mouvement, suivi de celui planté par Jalagonia. En totale maîtrise jusqu’au bout, Biarritz a fait oublier les précédents revers à Aguiléra.

17e journée de Pro D2

Biarritz-Montauban (31-3), Mont-de-Marsan-Aurillac (12-9), Rouen-Grenoble (26-14), Perpignan-Colomiers (28-12), Provence-Valence (28-13), Angoulême-Nevers (13-16), Oyonnax-Carcassonne (30-6), Béziers-Vannes (24-42)

Classement de la Pro D2

La Pro D2 est coupée en 4 groupes. D’abord, Perpignan et Vannes qui ont fait le break en tête. Suivent 3 équipes bien placées pour les phases finales : Oyonnax, Biarritz et Colomiers. Ensuite, 7 équipes restent en lice pour tenter de se qualifier. Enfin, 4 équipes sont en bagarre pour le maintien, même si Mont-de-Marsan avec 2 matches en retard peut espérer prendre un peu d’air.

  • Qualification directe pour les demies : Perpignan (62), Vannes (59)
  • Qualification pour les barrages : Biarritz (50, 1 match en moins), Oyonnax (44, 1 match en moins), Colomiers (44, 1 match en moins), Nevers (40)
  • Milieu de classement : Provence (37, 1 match en moins), Aurillac (32), Béziers (32, 1 match en moins), Montauban (31, 1 match en moins), Grenoble (30, 1 match en moins), Rouen (28), Mont-de-Marsan (26, 2 matches en moins), Valence Romans (25, 1 match en moins)
  • Relégation : Carcassonne (25, 1 match en moins), Angoulême (20)

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi