En témoigne le récent plan d'investissement de près de 3 millions d'euros qu'a annoncé l'entreprise. Ce dernier permettra à Poral d'investir dans de nouveaux outils, de développer l'impression 3D et de créer une vingtaine d'emplois.
Quel rebondissement pour ce groupe vieux de 75 ans. En octobre 2019, il était placé en liquidation judiciaire, et ses presque 80 employés se voyaient alors sans emploi. Heureusement, un plan de dernière minute est venu sauver l'activité de l'entreprise, spécialisée dans la métallurgie des poudres, et les deux-tiers de ses salariés.
Depuis le mois de janvier, sous la direction de Laurent Pelissier, Poral se relance. L'activité principale de l'entreprise, à savoir la fabrication de pièces pour les industries automobiles et aéronautiques est conservée, puisque majeure, à raison de près de la moitié du chiffre d'affaires de la structure.
Cette renaissance, entamée en début d'année, s'apprête à passer une étape de plus, et va permettre à l'entreprise d'entrer dans une « nouvelle ère » selon ses dirigeants. Ceci, grâce à un plan d'investissement de près de 3 millions d'euros, dont la moitié sera financée par l'Etat, dans le cadre de son plan France relance.
Ainsi, cet argent permettra une large modernisation des infrastructures de Poral. L'entreprise investira dans des robots, qui faciliteront le transfert de pièce et qui rendront le travail des employés moins fastidieux et moins contraignant. Poral devrait également investir dans des fours dont la consommation énergétique est réduite, et se pencher sur le recyclage d'aimants en poudre magnétique.
Cet investissement servira également à orienter les activités de l'entreprise vers de nouveaux secteurs. Ainsi, Poral va développer ses recherches dans le domaine de l'impression 3D pour ses pièces métalliques. Enfin, Poral cherchera à se développer vers de nouveaux marchés. L'entreprise se donne 3 ans pour arriver à ses objectifs.
L'idée sera aussi d'être moins dépendant du secteur de l'automobile, même si c'est la plus grosse part de l’activité. En effet, Poral a signé un contrat pour 2021, dont la commande est estimée à 1,7 million d'euros. Il s'agit de boites 6 vitesses qui équiperont près de 500.000 véhicules.
L'entreprise est tout de même active dans d'autres secteurs que celui des pièces en métal fritté, puisqu'elle fabrique également des coussinets autolubrifiants, ou encore des filtres, utilisés dans de très nombreux domaines. En tout, le chiffre d'affaire de l'entreprise s'élève à près de 12 millions d'euros. Une belle victoire pour un groupe qui était à un rien de la fermeture définitive.
Plus d'informations – cliquez ici
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire