Le Dauphin à Arcachon
Le discret groupe hôtelier Quatrès a une stratégie de développement prudente et bien rodée. Il rachète, rénove et exploite des hôtels deux, trois et quatre étoiles dont le premier point commun est leur localisation en cœur de ville, « avec des accès faciles aux transports en communs, aux parkings, aux monuments, aux commerces et aux principaux sites culturels de la région ».
La maison Quatrès, dirigée par Jacques Schiff, historiquement bien implantée en Gironde avec deux hôtels à Bordeaux (de l’Opéra et des 4 Sœurs) et un à Arcachon (Le Dauphin), possède également les 3 hôtels Ours Blanc de Toulouse, dont celui situé à l’angle de la rue Victor Hugo, passé 4 étoiles en 2014 après 6 mois de rénovation.
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Le Majestic à Lourdes[/caption]
Dès cette époque, Quatrès était aussi présent en Bigorre, du côté de Lourdes, dont le groupe détient les deux hôtels Majestic (Le Petit Majestic, 2 étoiles, et le Majestic, 3 étoiles, sont contigus et pilotés par la même équipe).
Des valeurs sûres puisque situés à 500 mètres des sanctuaires et à 300 de la gare, dans une ville de pèlerinage qui est aussi la deuxième place hôtelière de France derrière Paris, avec 12.000 chambres et 144 établissements.
Un maillage soigneusement pensé…
En décembre 2015, le groupe avait renforcé ses positions en Bigorre en rouvrant un hôtel alors fermé depuis plus de 10 ans : l’hôtel des 4 ours de Piau-Engaly, au pied des pistes. Tout l’établissement avait été refait pour l’occasion.
Pour compléter ce maillage régional, le groupe Quatrès a donc jeté son dévolu sur Pau l’an dernier, en rachetant le Roncevaux en avril et le Gramont en novembre. Si le premier établissement, précédemment rafraîchi et quasiment prêt à l’emploi, n’aura pas nécessité le même effort de rénovation que les précédentes acquisitions du groupe, il est déjà question de l’agrandir de 6 chambres (voire d’une salle de séminaire) d’ici la belle saison : la boutique voisine aurait déjà été rachetée par le groupe. Car grâce à une habile politique tarifaire, le taux d’occupation des chambres aurait grimpé de 10 points en à peine quelques mois. De quoi voir un peu plus grand, donc.
Quant au Gramont, dont deux étages ont déjà été rénovés, il devrait suivre le même chemin, même si l’ambition avouée serait de le faire monter encore en gamme et évoluer vers un 4 étoiles. Avec ces deux établissements palois, le groupe a équilibré son offre à l’échelle régionale et opéré la jonction entre ses établissements bordelais, toulousains et bigourdans.
Quatrès songerait maintenant à compléter sa carte avec un premier établissement sur la Côte basque. On imagine que l’emplacement en sera minutieusement choisi !
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